Démonstration de force du Hamas à Gaza, la trêve avec Israël dénoncée

Créé le 14/12/08 - Dernière mise à jour à 16h42
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A l'occasion du 21e anniversaire du mouvement, plus de 100.000 partisans du Hamas se sont rassemblés dimanche à Gaza pour dénoncer leurs rivaux du Fatah et prédire la chute du président palestinien Mahmoud Abbas. Presque au même moment, la direction du mouvement islamiste, de son exil de Damas, a annoncé quelle ne reconduirait pas la trêve de six mois conclue le 19 juin dernier avec Israël.

Photo prise le 14 décembre 2008

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Plus de 100.000 partisans du Hamas se sont rassemblés dimanche à Gaza pour célébrer le 21è anniversaire de la création du mouvement islamiste palestinien. Les manifestants ont afflué des quatre coins de la bande de Gaza, en brandissant des drapeaux verts du mouvement, créé le 14 décembre 1987, après le début de la première Intifada, par un groupe de militants se réclamant des Frères musulmans. Dans un stade de la ville, le leader du mouvement à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a affirmé qu'il voulait bien reprendre les discussions avec le Fatah mais à condition que celui-ci relâche les centaines de militants islamistes incarcérés en Cisjordanie. Le Hamas a déjà fait savoir qu'il ne reconnaîtrait plus Mahmoud Abbas comme président de l'Autorité palestinienne à compter du 9 janvier prochain, date de la fin de son mandat actuel, selon le groupe islamiste.

Mahmoud Abbas, lui, a une lecture différente de la législation et affirme pouvoir rester en place. Il a menacé d'organiser des élections présidentielle et législatives au début de l'an prochain, ce que refuse le Hamas qui a remporté le dernier scrutin législatif en janvier 2006.

Presque au même moment, la direction du mouvement islamiste, de son exil de Damas, annonçait quelle ne reconduirait pas la trêve de six mois conclue le 19 juin dernier avec Israël. Cet accord de cessez-le-feu "ne sera pas renouvelé", a déclaré dans un communiqué Khaled Méchaal, le chef du Hamas qui vit en exil dans la capitale syrienne.

En réaction, Israël s'est dite favorable à la poursuite de la trêve des violences dans la bande de Gaza à condition que le mouvement islamiste Hamas qui contrôle ce territoire palestinien la respecte, selon un porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert.