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Les empires et la Georgies


4 mars 2009
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Les empires se composent de nombreux peuples, plus ou moins volontairement soumis à leur empereur. Soulever les minorités est un moyen commode pour affaiblir l'empire concurrent. Poutine en bon judoka a utilisé cette technique dont on a usé et abusé contre la Russie, pour la retourner à son avantage en Georgie. Le jeu valait la chandelle, car il y avait des barils de pétrole à gagner.
 

Qui donc sont les Géorgiens ?

Les Géorgiens habitent au bord de la mer Noire, dans un beau pays au climat méditerranéen qui évoque la Côte d'Azur. On y parle une langue dite kartvélienne, parlée uniquement dans le Caucase, elle est pré indoeuropéenne très éloignée de toutes celles que nous connaissons en Europe occidentale, même si elle a des points communs avec le basque.

qL'alphabet est curieux, et on y sent une influence hébraïque, les lettres ont une valeur numérique, leurs noms et ordre parlent aux hébraïsans, pourtant, leur dessin est très étrange.

En hébreu, aussi les lettres valent des chiffres, le nombre 8 est un 'he en géorgien (mais cette lettre n'est plus utilisée) et 'het en hébreux.
l'ordre de l'alphabet hébraïque est le suivant : Aleph, beth, guimel, dalet, hé, vav, zaïn, 'het, têt, yod, kaf, lamed...

 

La Géorgie est ce qu'on peut appeler une terre d'empire; si sa monarchie mythique remonte à la plus haute antiquité, le pays a été conquis régulièrement par les puissants voisins : Grecs, Romains, Perses, Mongoles, Turcs, ou Russes. Les Géorgiens sont là depuis toujours, mais pas leur nation qui n'a été indépendante que par intermittence.

 

Les territoires contestés :

 

L'Abkhazie : En bordure de la mer Noire, la république autonome d'Abkhazie couvre un territoire de 8 600 km² ; en 1993, sa population était estimée à 533 800 habitants. Les Abkhazes sont cousins par leur langue avec les Géorgiens.
Selon Salomé Zourabichvili, « L'Abkhazie (500 000 habitants) était peuplée jusqu'en 1992 de 17 % d'Abkhazes et de 60 % de Géorgiens. .. ... l'Abkhazie ne compte plus aujourd'hui que quelque 150 000 personnes (un tiers d'Abkhazes, un tiers de Russes, un tiers d'Arméniens)». L'ordre de grandeur de ces chiffres n'est pas contesté.

L'Adjarie : La population adjare est très "géorgisée", la province autonome, frontière avec la Turquie, fut musulmane. Elle est riche grâce à son agriculture et à cette frontière. Le port et terminal pétrolier de Batoumi achemine le pétrole de Bakou et lui fait gagner beaucoup d'argent. Cela suffit pour que certains essaient d'y créer des tensions profitant des conflits entre politiciens locaux.

L'Ossétie du Sud : Une montagne de 3 900 km2 peuplée de
70 000 habitants seulement. D'origine géorgienne, elle a vu au XVIIIe siècle arriver des Ossètes. Descendants des Alains, les Ossètes ont été chassés de leurs territoires du sud du Don par les hordes mongoles au Moyen-âge, ce n'est qu'en 1930, qu'ils sont devenus majoritaires, et c'est Staline qui a crée cette région autonome au sein de la Géorgie.

Le Djavakhk : C'est une région frontalière de l'Arménie, d'environ cent mille habitants, arméniens à plus de 80 %. Ils revendiquent des droits pour continuer à parler cette langue.

 

Le déroulement du drame

 

Mikhaïl Saakachvili, élu en 2004 alors qu’il n’avait pas encore quarante ans, s’est engagé à faire revenir l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud sous le contrôle de Tbilissi. L'exemple du Kossovo, qui a réussi à se détacher de la Serbie, a donné de grands espoirs aux Ossètes. La situation gelée des réfugiés ne fait que servir cette volonté politique de réintégration des provinces perdues.

L'Ossétie du Sud s'était proclamée indépendante en 1992, suite à la répression géorgienne des mouvements nationalistes ossètes, eux-mêmes probablement encouragés et financés par Moscou, qui distribuait très largement des passeports russes aux Ossètes.

 

La nuit du 7 au 8 août 2008, l'armée géorgienne, tente de reprendre Tskhinvali, la «capitale» de cette province de 70 000 habitants seulement; elle bombarde copieusement la ville. Il y aurait eu 1400 tués selon Edouard Kokoïty le président de la république auto proclamée d'Ossétie du Sud. Mais pour les Géorgiens, il n'y a eu que 92 victimes ossètes. D'après les témoins, l'attaque a été sauvage, le centre culturel juif par exemple a été complètement détruit avec les maisons qui étaient autour. La population a terriblement souffert de l'attaque géorgienne.

Mais les Russes réagissent aussitôt, balaient la petite armée géorgienne, et libèrent l'Ossétie du Sud ainsi que l'Abkhazie, ils envahissent une partie du territoire Géorgien, dont la ville de Gori et le port de Poti.

Leur avancée est accompagnée de pillages et de crimes de guerre commis aussi par des miliciens ossètes, tchétchènes, voir d'autres ethnies qui ont suivi l'armée russe ce qui complète le nettoyage ethnique en chassant les populations géorgiennes. Dans les villages géorgiens où la population a fuit, toutes les maisons sont détruites pour empêcher le retour des anciens habitants. Des Russes participent aux pillages, par exemple une équipe de journalistes israéliens a été molestée et dévalisée (voiture comprise) par des soldats de l'armée régulière Russe.

La Russie, sous la pression internationale décide de retirer le gros de ses troupes, mais elle laisse sur place une "force de paix", suffisante pour intimider les autorités géorgiennes.

Le 25 Août 2008, la Russie reconnaît l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, au plus grand dam des puissances occidentales.


La Géorgie est sur la route du pétrole



Si la Russie est aujourd’hui devenue le premier producteur mondial (environ 600 milliards de mètres cube) et le premier exportateur mondial (environ 200 milliards de mètres cube) de gaz, ainsi que le deuxième producteur mondial de pétrole, dont elle est dorénavant un grand exportateur, on trouve énormément de pétrole en Azerbaïdjan (Bakou), et au Kazakhstan.

L'énergie russe coûte cher, des conflits violents ont déjà eu lieu avec l'Ukraine à ce sujet. L'Azerbaïdjan, grand fournisseur de pétrole (Bakou), ne produit pas assez de gaz, elle a préféré fournir en Iran, en tournant le dos à Gazprom.

La Géorgie est l'alliée incontournable de l'Europe, en raison du l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceylan reliant sur 1 770 km la mer Caspienne à la Méditerranée. Ce conduit évite Gazprom, le géant russe.

Le gaz de la Caspienne est actuellement acheminé par le gazoduc BTE, (Bakou, Tbilisi, Erzurum), parallèle à l'oléoduc BTC et qui s’arrête à Ceyhan en Turquie.

C’est cette infrastructure, épargnée par les bombardements, que l’Europe espère prolonger depuis Erzurum jusqu’en Europe centrale avec le projet Nabucco, projet complètement fou : le pétrole de Bakou traverserait tout le Caucase. «Était-il raisonnable de prévoir une infrastructure de 1.765 kilomètres (445 en Azerbaïdjan, 245 en Géorgie et 1.075 en Turquie) nécessitant d'être testée en vraie grandeur durant six mois par un flot de 10 millions de barils, se déplaçant à la vitesse de 2 mètres à la seconde ? Huit stations de pompages y pourvoient et hissent le pétrole brut parfois à des altitudes proches de 2800 mètres !»

Les risques environnementaux sont énormes, l'oléoduc traverse des réserves naturelles uniques, et menace les meilleures eaux de Turquie.

A Kashagan au Kazakhstan se trouve le plus grand champ pétrolier offshore non exploité au monde, découvert en l'an 2000, on l'estime à 10 000 Mb. Même si des retards actuels freinent son exploitation, les réserves sont là et voilà que le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaev annonce l'acheminement de son pétrole par Bakou, la Géorgie et la Turquie en évitant soigneusement la Russie.

Dix états riches en pétrole possèdent 82,2% des réserves mondiales prouvées. Par ordre d’importance, ce sont : Arabie saoudite, Iran, Irak, Koweït, Émirats Arabes Unis, Venezuela, Russie, Libye, Kazakhstan et Nigéria. La possession de gaz naturel est encore plus concentrée. De façon surprenante, trois pays seulement, c’est à dire la Russie, l’Iran et le Qatar, détiennent 55,8% de l’approvisionnement mondial.

Le pétrole kazakh empruntera l'oléoduc BTC à partir de Bakou. Il atteindra la capitale azerbaïdjanaise par voie maritime (ou ferroviaire ?) dans un premier temps, par un oléoduc local ensuite. Le million de barils par jour serait ainsi atteint, et la rentabilité de l'ouvrage avec.

Les oléoducs en cours permettront donc de distribuer tout le pétrole de la mer Caspienne en évitant la Russie, ce pétrole pourra se trouver en Ukraine, mettant fin à la situation actuelle, où la Russie pouvait mettre à genoux son ancien vassal quand elle le souhaitait en lui coupant l'énergie.

 

 

Les Occidentaux veulent se passer de Gazprom

Le 8 janvier 2008, la commission électorale avait proclamé Saakachvili vainqueur du scrutin avec quelque 52% des voix dès le premier tour. Le principal candidat de l'opposition, Levan Gachechiladze, a
été crédité, lui, d'un score de 25%. Ce résultat a été contesté d'emblée par l'opposition, qui affirme que 500 000 voix ont été "volées". En novembre, l'opposition avait mobilisé jusqu'à 100.000 partisans avant que Saakachvili, porté au pouvoir en 2003 par la "révolution des roses", n'ordonne aux forces de l'ordre de mettre fin brutalement au mouvement.
Les gouvernements occidentaux se sont empressés de féliciter Saakachvili.

La bonne équipe étant en place en Géorgie, l'Europe de l'Ouest et de l'Est, les Etats Unis, ont pu espérer mettre en place une stratégie visant à écarter la Russie, dont on avait déjà vu la capacité de nuisance dans le bras de fer qui l'avait opposée il y a quelques années à l'Ukraine.
On sait depuis longtemps que Gazprom est gourmand, et que les grands groupes pétroliers occidentaux n'ont aucun intérêt au développement du géant Russe

Les États Unis ont renforcé l'armée géorgienne qui s'est équipée notamment en Israël. C'est donc sûr de sa force que Saakachvili a entrepris la reconquête des provinces perdues : l'Ossétie du Sud, historiquement géorgiens mais peuplée d'Ossètes prorusses, et l'Abkhazie, où la minorité Abkhaze avait expulsé la majorité géorgienne en 1990.

 

En réagissant brutalement, les Russes visaient deux buts :

Contrôler l'acheminement du pétrole des anciennes républiques soviétiques.
- Pour des raisons économiques : la Russie peut ainsi taxer tout ce qui passe sous son autorité.
- Pour des raisons stratégiques : Empêcher certains pays comme l'Ukraine d'avoir la moindre indépendance énergétique. Moscou garde un droit de veto puissant sur la politique des pays qui firent partie de l'ex URSS et se réserve le droit de les étrangler.


Arrêter le déclin d'influence en Europe de l'Est et en Asie Centrale

Depuis la fin du communisme, la Russie voit son influence reculer, ce que Poutine s'est promis de corriger. «Tskhinvali est le nouveau Stalingrad de la Russie, il doit être le point où la Russie dit "stop" et entame sa reconquête» signale un diplomate russe cité par Libération et repris par toute la presse télématique mais désespérément anonyme.

L'action contre la Géorgie est un avertissement très clair à l'Ukraine et aux Pays Baltes : ces pays possèdent des minorités plus ou moins importantes de russophones, Moscou leur fait savoir que s'ils adhèrent à l'OTAN, elle est capable de semer le trouble chez eux, puis d'intervenir militairement pour rétablir l'ordre.

Les mouvements séparatistes Ossètes et Abkhazes ont été encouragés par la Russie, ce qui explique que les régions non stratégiques où vivent des minorités non géorgiennes sont restées calmes (Adjarie, Djavakhk

Le droit des peuples à disposer d'eux même mis en avant par la Russie est un prétexte, si vous en doutez, demandez aux séparatistes Tchétchènes ce qu'ils pensent de la politique Russe en la matière.

  Et maintenant, que va-t-il se passer ?
 

La Russie a réveillé le spectre de l'impérialisme russe qu'on croyait mort. Les Occidentaux espéraient une transition vers la démocratie en Russie, son intégration dans le monde occidental. En fait, cette aventure a ouvert les yeux :

- Gazprom est le fer de lance de la puissance russe : Dimitri Metvedev, a été choisi par Poutine, car il était le président de Gazprom.

- La démocratisation intérieure du Régime, et ses moeurs vis à vis de ses opposants ressemblent plus aux coutumes tsaristes ou staliniennes qu'aux habitudes des démocraties occidentales : emprisonnement de l'ancien patron de Gazprom, empoisonnement du leader ukrainien, détournement de la démocratie au profit de Poutine lors de l'adoubement de Medvedef etc...

- L'économie Russe n'est ni très solide, ni très riche. Son trésor vient de l'envolée des cours du pétrole et du gaz, la Russie reste avant tout producteur de matières premières, contrairement à l'Asie du Sud Est qui devient le champion de la production et de l'innovation. En outre les mafias et la corruption apauvrissent le pays en enrichissant quelques uns.

- Ses efforts semblent être portés sur le plan militaire et son respect pour les voisins est inexistant «Le président Saakachvili n'existe plus pour nous. Il est un cadavre politique» a déclaré Medvedev. Cette attitude jette l'effroi parmi les anciennes républiques soviétiques où subsistent d'importantes minorités russophones, elle les précipite dans les bras de l'OTAN et, si possible dans la Communauté Européenne, qui sous leur pression prendra une attitude de plus en plus ferme vis à vis de la Russie.

- Mais pour l'instant, l'Occident reste très prudent, Israël comme l'Europe et les États Unis ont été aux abonnés absents quand la Géorgie les a appelé au secours. Certains y ont vu une certaine similitude avec la situation de la Tchécoslovaquie en 1938. Laisser tomber un allié par crainte d'un conflit redoutable n'évite pas toujours le pire.

  L'état de l'opinion en France et dans le monde
 

 

La réaction puissante de la Russie a réveillé des réflexes qu'on croyait endormis. Les altermondialistes, souvent anciens communistes restent fidèles à l'Empire russe, et les anti communistes soutiennent la Géorgie.

Très symptomatique, l'intervention de Bernard Henri Lévy qui a tenté en vain de se rendre à Gori, et la contestation de l'écrivain sur la discussion qui s'en suit montre où se trouvent les clivages.

Un autre exemple est l'article du journal Marianne, qui déclare froidement que les russes n'ont expulsé qu'une centaine de Géorgiens alors qu'on évoque 15000 réfugiés (p52 édition du 6-12/9/08). Pourquoi pas, mais l'article explique que cette centaine de personnes avait tenu à rester en Ossétie, elle ne croyait pas à la volonté de nettoyage ethnique, les autres, les 15 000 qui ne se faisaient pas d'illusion ont fuit, et on a brûlé leurs maisons pour être sûr qu'ils ne reviennent pas.

Tout le monde semble ignorer les enjeux pétroliers, par contre on voit bien le droit des minorités et l'appétit de puissance des Etats Unis. Bien entendu les antisémites traditionnels y voient la main d'Israël.
Personne ne remarque que les minorités ne sont que des outils dont les empires se servent pour asseoir leur puissance.

Michel Lévy

 

http://colisee.org/article.php?id_article=2197 Le géorgien, une langue menacée depuis des millénaires

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=88387

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/
20080812.REU5806/dans_tskhinvali_quadrillee_par_larmee_russe.html

lhttp://www.lemonde.fr/europe/article/2008/08/13/a-moscou-les-ossetes- recoivent-des-dons-les-georgiens-sont-inquiets_1083182_3214.html

http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/08/19/
choses-vues-dans-la-georgie-en-guerre-par-bernard-henri-levy_1085547_3214_1.html

http://www.upjf.org/actualiees-upjf/article-14672-145-7-president-georgien-rendu
-malgre-grand-service-russie-h-carrere-encausse.html

http://www.lefigaro.fr/international/2008/08/22/01003-20080822ARTFIG00012
-les-ossetes-de-tskhinvali-accusent-l-armee-georgienne-.php

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/salome-zourabichvili-la-georgie- avait-tout-pour-elle_552568.html

http://www.rue89.com/2008/08/29/de-l-aventurisme-georgien-et-de-l-hypocrisie-occidentale?page=1#comment-455302

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=43228 (Episode Géorgie : la tectonique de la recomposition du monde

http://alternatives-international.net/article2019.html (Le pouvoir appartiendra désormais aux pays producteurs, et les nations sans ressources vont engager une lutte sans merci pour se garantir un approvisionnement )

http://caucase.courriers.info/article0101.html (politique énergétique du Caucase)

http://www.iran-resist.org/article4219 Turkmenistan - Iran - Georgie - Ukraine : Gazprom est courcircuité.
Gazeta (russe) | Gazprom participera au Nabucco par le biais de sa coopération avec l’Iran

http://www.lemonde.fr/international/article/2008/08/11/au-coeur-du-conflit-l-acheminement-du-petrole-qui-contourne-la-russie_1082340_3210.html

http://www.rfi.fr/actufr/articles/070/article_39130.asp le Bakou-Tbilissi-Ceyhan donne bien aux réserves pétrolières de la Caspienne un débouché sur les marchés européens en contournant le marché russe.

http://www.colisee.org/article.php?id_article=1849 Le pétrole Kazakh devrait utiliser l'oléoduc Nabucco

http://www.lesechos.fr/info/analyses/4675103.htm L'empire Gazprom par Alain Guillemoles et Alla Lazareva

Stratégie Russe et pétrole





Une alliance USA Iran contre la Chine et la Russie ?


L'oléoduc qui fidélise la Géorgie

Témoignage de Bernard Henri Lévy
de retour de Géorgie, et forum mettant en évidence les clivages.



Conférence de l'auteur au Cercle Bernard Lazare le jeudi 11 sept 08