L'utilisation du film

mardi, 05-Déc-2006

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L'enfant que l'on voit mourir n'était pas un héro, juste un innocent, victime d'une fusillade. Les arabes  en ont fait le symbole de la barbarie israélienne, et un martyre montrant l'exemple du sacrifice.

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Le 30  septembre 2000, le caméraman palestinien (Talal Abou Rahme) travaillant pour France2 filmait une scène dramatique, représentant Jamal Al Dura, et son fils Mohamed coincés contre un mur par une fusillade, le fils mourrait devant nos yeux, victime des balles israéliennes, et le père était blessé.
      Tourné rapidement et transmis à France2, le film a été diffusé au journal de 20 heures ce même 30 septembre, avec le commentaire suivant :

« Quinze heures, tout vient de basculer près de l’implantation de Netzarim, dans la Bande de Gaza. Les palestiniens ont tiré à balles réelles, les isaéliens ripostent. Ambulanciers, journalistes, simples passants sont pris entre deux feux. Ici, Jamal et son fils Mohamed sont la cible de tirs venus des positions israéliennes. Mohamed a douze ans, son père tente de le protéger. Il fait des signes. Mais une nouvelle rafale. Mohamed est mort et son père gravement blessé. Un policier palestinien et un conducteur d’ambulance ont également perdu la vie au cours de cette bataille. »

France2 a offert gracieusement aux télévisions du monde entier ce reportage qui a obtenu de nombreuses récompenses internationales. Le film monté par France 2 durait deux minutes, l'original transmis 6 minutes, Tala Abou Jamal affirme avoir filmé pendant 27 minutes, et que la fusillade a durée 45 minutes, mais personne n'a jamais vu son film.

 
 

 

Cette mort a été exploitée pour galvaniser les foules, et encourager la lutte contre les israéliens, présentés comme des tueurs d'enfants. Voir le site www.al-sham.net, site syrien aujourd'hui exclusivement   en arabe, dont est extrait la copie d'écran plus haut (cliquez sur elle)

 
 

La Vérité Maintenant présente un dossier décrivant une partie de l'exploitation du film de France 2

                  

Le ministère Palestinien de l'éducation nationale a diffusé l'image ci dessus avec le slogan : " Je ne vous dis pas adieu, je vous invite à me rejoindre".

Le clip sur Mohammed Al-Dura au paradis appelant des enfants palestiniens l’y suivre, a été diffusé sur la télévision palestinienne déjà le 25 décembre 2000.  Soit deux mois seulement après sa mort.

  • La rue du Caire où se trouvait l'embassade d'Israël a été renommé rue Al Dura.
  • Ce film a été le prétexte pour la rupture des relations diplomatiques entre Israël et de nombreux pays, dont l'Egypte
  • Des timbres postes ont été émis
  • Deux chefs d'État se sont rendus à Amman au chevet du père de Mohamed Al Dura
  • Dans tout le monde arabe des manifestations énormes ont eu lieu (plus de 2 millions de personnes à Casablanca)
  • L’exécution du journaliste juif américain Daniel Pearl sur fond de l’image de Mohamed Al Dura, devenu l’icône de la barbarie juive.
  • etc....

Il ressort de tout ceci, que la mort du petit Mohamed Al Dura a servi de moteur pour déclancher une intifada, en même temps que les négociateurs palestiniens et israéliens semblaient proche d'un accord.

Je vous invite à lire les observations de "Jacadi" sur son blog

Al  Dura et le système éducatif palestinien  

Deux mois après sa présentation comme victime d’un meurtre israélien prémédité, Mohamed Al Dura est qualifié d'incitateur au martyre, au sens d’Ousamma Ben-Laden.
       Sans qu’on s’en rende compte en Occident, une victime innocente est devenue un recruteur de meurtriers de jeune âge.

Narrateur :
“Comme il embaume, le parfum des martyrs,
“Comme elle embaume, l’odeur de la terre,
“Qui se désaltère avec le flot de sang
“Qui jaillit du corps juvénile."

Mohammed Al-Dura reprend :
"Oh! mon Père, adieu jusqu’au jour de nos retrouvailles,
"Oh! mon Père, adieu jusqu’au jour de nos retrouvailles,
“C’est sans peur et sans larmes que je pars,
“Comme il embaume, le parfum des martyrs !
“J’irai à la place qui est la mienne au ciel,
“Comme il embaume, le parfum des martyrs ! ”

Chœur :
“Comme il embaume, le parfum des martyrs ! ”

Mohammed Al-Dura :
“Oh! mon Père, adieu jusqu’au jour de nos retrouvailles !”

http://www.pmw.org.il/ASK%20FOR%20DEATH_frn.htm 04 décembre 2004  

Pour visionner le clip ‘Cliquer ici’ - site d’un observatoire des médias palestiniens (voir le chapitre "endoctrinement des enfants palestiniens pour les inciter à mourir pour Allah" où vous trouverez, outre ce clip, d’autres clips odieux de la télévision palestinienne à l’adresse de la jeunesse palestinienne).         

  BLOG JACADI

Conséquences diplomatiques  

 

Quand cette campagne a-t-elle été lancée ? 

   Pendant que le gouvernement de M Barak faisait des efforts considérables pour arriver à une paix satisfaisante pour tous avec le peuple palestinien... C'était bien avant l'arrivée de M Sharon au pouvoir. 
    (Pour mémoire Barak proposait d'évacuer toute la bande de Gaza, 95 % de la Cisjordanie, et de donner des terres à l'intérieur de la ligne verte à la Palestine, pour que le chiffre de 100 % soit atteint.)

Pourquoi

        Il est possible de juger l'arbre par ses fruits, cette mort a légitimée la violence  à venir. Personne n'a demandé à Arafat de calmer le jeux pendant qu'il était encore temps, tous les médias mondiaux se sont montré solidaires de la victime en oubliant la responsabilité palestinienne évidente dans le déclenchement de la fusillade. 

Par qui ? 

Par la partie arabe bien sûr, mais que faisaient donc les négociateurs palestiniens à Taba ? pourquoi a-t-on fait mine de vouloir arriver à une paix, à une coopération avec Israël alors qu'en même temps on traitait d'assassin son futur partenaire.
   
    Arafat avait deux langages, deux comportements. Soit  il n'a pas pu, pas su, ou pas voulu trancher entre ses conseillers. Soit il ne voulait absolument pas de paix, et la mort de cet enfant lui aurait donné le prétexte recherché pour rompre les négociations

 

 
   

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