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Une lettre du curé de Gaza

jeudi, 05-Fév-2009


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Un ami de toujours m'a transmis ce très beau message du curé de Gaza qui m'a ému.

Le curé ne peut pas se permettre d'accuser le Hamas, mais il affirme qu'il existe une majorité locale pour soutenir un point de vue contraire au crédo islamiste : «Au milieu de tout cela, notre peuple à Gaza continue à rejeter la guerre comme moyen d’obtenir la paix ; il continue à affirmer que le chemin vers la paix est la paix.»

Le traumatisme des bombes est insupportable aux habitants de Sdérot et de Gaza, les gens de bonne volonté se comprennent des deux côtés de la frontière.

Puisse cette bataille qui se termine être le prélude de la fin de la guerre.

Mais cette lettre ne peut se comprendre que dans le contexte local, le curé n'est pas libre de parler, les chrétiens de Gaza ne sont plus que 300, alors qu'ils étaient 3500 il y a un an. Lire l'article de Sami El Soudi, publié sur le site de la MENA aujourd'hui, après le drame éclaire l'actualité d'une lumière saisissante.

 

 

Le 12 janvier 2009

L’Église de Dieu qui est à Gaza aux Saints bien-aimés de Palestine et du monde. La grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous.

De la vallée de larmes, de Gaza qui baigne dans son sang, le sang qui a étouffé la joie dans les cœurs d’un million et demi d’habitants, je vous adresse ce message de foi et d’espoir.

Mais le message d’amour est prisonnier ; bloqué dans nos gorges en tant que chrétiens ; nous ne nous hasardons même pas à nous le dire à nous-mêmes. Les prêtres de l’Église aujourd’hui brandissent l’espoir comme une bannière, afin que Dieu ait pitié de nous, qu’il ait pour nous de la compassion et qu’il Se garde un reste à Gaza afin que la lumière du Christ qui fût allumée par le diacre Philippe lors de l’établissement de l’Église ne s’éteigne pas et continue à briller à Gaza. Puisse la compassion du Christ ranimer notre amour pour Dieu, même s’il est actuellement en “soins intensifs”.

Je vous annonce du fond de mon coeur de père et de prêtre, la mort de la fille de notre école de la Sainte Famille, la chère Christine Wadi al-Turk, la première victime chrétienne à trouver la mort dans cette guerre. Christine était en dixième année dans notre école et elle est morte ce matin du vendredi 2 janvier 2009 de peur et de froid. Les fenêtres de sa maison étaient ouvertes pour protéger les enfants des éclats de verre et des missiles qui passent au-dessus. Le bombardement qui a frappé la maison de son voisin l’a faite frémir d’horreur de tout son corps. Tout cela lui était insupportable, elle est donc allée se plaindre de sa situation à son créateur pour lui demander une maison et un refuge où il n’y a ni pleurs, ni cris ou gémissements mais joie et bonheur.

 Nos frères et soeurs en Christ Jésus,

Ce que vous voyez à la télévision et ce que vous entendez ne rend pas totalement compte de la dure réalité vécue par notre peuple à Gaza. La télévision et la radio sont impuissantes à rendre compte de toute la vérité du fait de son immensité sur notre terre. Le siège cruel de Gaza s’est mué en un ouragan qui croit d’heure en heure et est devenu un crime de guerre, un crime contre l’humanité. Si les gens de Gaza sont actuellement en train de soumettre leur tragédie au jugement de la conscience de chaque être humain “de bonne volonté”, le temps à venir est le temps du juste jugement de Dieu.


Les enfants de Gaza et leurs parents dorment dans les couloirs de leurs maisons, quand il y en a, ou dans les toilettes et les salles de bains pour se protéger. Ils tremblent de peur à chaque bruit de voix, chaque mouvement et bombardement, aux pilonnages violents des avions F-16.

Il est vrai que ces avions au cours de la plupart de leurs vols jusqu’à présent, ont pris pour cibles les sièges du gouvernement et du Hamas, mais tous ces sièges sont voisins des maisons des gens et n’en sont pas éloignés de plus de 6 mètres, ce qui est la distance légale entre immeubles. En conséquence les maisons d’habitation ont été sérieusement endommagées, entraînant la mort de beaucoup d’enfants. Nos enfants vivent dans un climat de peur traumatisant. C’est une cause de maladie qui s’ajoute à d’autres causes comme le manque de nourriture, la malnutrition, la pauvreté et le froid…

Quand aux tragédies qui se produisent dans les hôpitaux, vous pouvez dire ce que vous voulez. Ces hôpitaux ne disposaient pas des moyens de base pour les premiers soins avant la guerre et maintenant ce sont des milliers de blessés et de malades qui affluent dans les hôpitaux et l’on y opère dans les couloirs. Beaucoup d’entre eux sont transférés en Égypte par le passage de Rafah, le retour de ceux qui meurent en route n’est pas possible et la situation des gens dans les hôpitaux est épouvantable et déplorable, insupportable.

Je voudrais vous raconter l’histoire qui est arrivée à la famille Abdel Latif à l’hôpital. L’un de ses fils avait disparu au cours du premier bombardement et sa famille le recherchait, sans arriver à le trouver au cours du premier et du deuxième jour de la guerre. Le troisième jour, comme la famille arrivait à pied à l’hôpital, elle est tombée sur la famille Jaradah qui entourait un de ses fils blessé et qui était défiguré. Ce jeune homme blessé s’était fait amputer d’une jambe, il était défiguré non pas à cause d’un bombardement aérien, mais parce que des débris de verre lui étaient tombés dessus pendant son séjour à l’hôpital après un bombardement partiel. La famille Abdel Latif s’approcha de la famille Jaradah pour la consoler et lorsqu’il s’est approché du blessé, monsieur Abdel Latif s’est aperçu que c’était son fils et non le fils de la famille Jaradah. Devant la contestation de la famille, ils ont attendu que le blessé se réveille et puisse dire son nom pour que la famille Abdel Latif puisse l’emmener…

 Je termine la lettre que je vous adresse en présentant notre souffrance à Dieu et aussi à vous. Nos gens à Gaza sont traités comme des animaux dans un zoo, ils mangent mais ont encore faim, ils pleurent mais personne n’essuie leurs larmes. Il n’y a ni eau, ni électricité, ni nourriture, mais la peur, la terreur et les barrages… Hier, la boulangerie a refusé de me donner du pain. La raison donnée par le boulanger : il refusait de me nourrir avec de la farine qui n’est pas digne d’êtres humains et de manquer ainsi de respect à ma dignité de prêtre. La bonne farine était épuisée et la farine qui lui restait était impropre à la consommation humaine. J’ai fait le vœu de ne pas manger de pain pendant la durée de cette guerre.

Nous désirons que vous éleviez constamment des prières vers Dieu et que vous ne célébriez aucune messe, aucun service sans vous souvenir des souffrances de Gaza en présence de Dieu. J’envoie de brefs messages tirés de la Bible à nos paroissiens pour augmenter l’espoir dans leurs cœurs. Nous sommes convenus de prier cette prière au début de chaque heure : « O Seigneur de la paix répand la paix sur nous ; O Seigneur de la paix, accorde la paix à notre terre. Aie pitié, Seigneur, de ton peuple et ne nous tiens pas pour toujours éloignés de toi. » Nous vous prions de vous tenir à nos côtés pour chanter cette prière avec nous.


Vos prières en union avec nous émeuvent le monde entier et lui enseignent que tout amour que l’on empêche d’atteindre vos frères et vos soeurs de Gaza n’est pas l’amour du Christ et de l’Église. L’amour du Christ et de l’Église ne connaît pas les barrières politiques ni les barrières sociales, ni les guerres, etc. Lorsque votre amour nous atteint, il nous permet de sentir que nous, à Gaza, faisons entièrement partie de la Sainte Église Catholique et Apostolique, et nos frères et soeurs musulmans au milieu de nous sont notre peuple et partagent notre destinée. Nous avons ce qu’ils ont et nous souffrons comme ils souffrent, nous sommes tous le peuple de Palestine.

Au milieu de tout cela, notre peuple à Gaza continue à rejeter la guerre comme moyen d’obtenir la paix ; il continue à affirmer que le chemin vers la paix est la paix. Nous autres à Gaza sommes déterminés et portons la résolution dans nos yeux : “entre l’esclavage et la mort, nous n’avons pas le choix.” Nous voulons vivre pour louer le Seigneur en Palestine et témoigner pour le Christ, nous voulons vivre pour la Palestine, non pas mourir pour elle, mais si la mort nous est imposée, nous ne mourrons pas autrement qu’honnêtes, braves et forts.

Nous nous joignons à vous dans la prière afin que le Christ puisse nous donner sa vraie paix. Alors “le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera à côté du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble ; et un petit enfant les conduira.” (Isaïe 11, 6)

La paix du Christ, cette paix à laquelle vous êtes appelés pour ne faire qu’un seul corps, soit avec vous tous et vous protège. Amen

 

Votre frère

Père Manuel Mussallam

Prêtre de l’Église Catholique à Gaza

Courriers

Humour

Cette lettre prend tout son relief quand on lit l'article ci dessous paru en juillet 2008 et publiée par la MENA

On négocie pour du beurre
(info # 012507/8) [Analyse]

Par Sami El Soudi © Metula News Agency

 

Etrange comportement de notre consoeur Reuters, ce vendredi matin, qui fait état, dans plusieurs dépêches, d’un attentat survenu contre un café du centre de Gaza, peu après minuit, en dissimulant aux lecteurs tous les repères significatifs de l’évènement.

Le mobile est pourtant simple : il s’agit d’un café tenu par des chrétiens, et le doute sur la nature raciste de l’attentat n’est pas permis, puisque c’est au moins la troisième fois, depuis la prise de pouvoir des islamistes il y a un an, que ce commerce est attaqué de la sorte.
Même le porte-parole du Hamas, qui avait tenté, dans un premier temps, d’imputer l’attaque au Fatah, a été contraint d’avouer ensuite que le terroriste, qui est mort dans l’explosion prématurée de son engin, était actif dans le milieu proche d’Al-Quaïda.

Quelques minutes plus tard, une explosion beaucoup moins importante – la première avait été entendue partout dans Gaza city – se produisait devant la demeure d’un responsable de la Résistance Islamique, Marouane Abou Rass, sans faire ni dégâts ni victimes.
La Ména est en mesure de faire savoir à ses abonnés que la seconde déflagration était un leurre, perpétré par les islamistes eux-mêmes afin de créer la confusion et de dissimuler la répression sans états d’âme qu’ils font subir aux 3 500 chrétiens restés à Gaza. (Lors de l'intervention israélienne de fin décembre 2008, ils n'étaient plus que 300 : Note de Mivy)

Car, outre les agressions à répétitions contre le café en question, les magasins chrétiens ont été jetés en pâture aux meutes de fondamentalistes qui règnent en maîtres dans la Bande.
En octobre dernier, un chrétien de Gaza, qui résistait pacifiquement à ces pogroms, avait été assassiné au couteau, après avoir été maintes fois menacé de mort.

Désormais, en vertu d’un nouveau décret d’imam, les chrétiennes vivant dans le califat ont l’obligation de sortir voilées de la tête aux pieds, au risque, pour les contrevenantes, de se voir molester en pleine rue : cela devrait donner matière à réflexion aux Etats occidentaux dans lesquels les musulmans fondamentalistes réclament le droit pour leurs femmes de paraître voilées dans les écoles et les hôpitaux.

A Gaza, lorsqu’ils exercent le pouvoir, les fondamentalistes font exploser les écoles non-musulmanes et les mettent à sac. C’est ce qu’il advint, par exemple, de l’école et du couvent tenus par les Sœurs du Rosaire à Gaza, sitôt la réussite du putsch intégriste.
Il est à la fois préoccupant et révélateur d’un état d’esprit que la dépêche de Reuters ait fait l’impasse sur les raisons avérées des incidents de la nuit dernière.

Et pendant ce temps, le Hamas fabrique des roquettes et intensifie la contrebande d’armes et de munitions en provenance d’Egypte. Ce qui a fait réagir le chef des services israéliens de contre-espionnage (le Shin-Bet. Ndlr.) Yuval Diskin, lors de la remise d’un important rapport au parlement israélien, mardi dernier.

Diskin, qui s’exprimait devant le Comité des Affaires Etrangères et de la Défense, a informé les députés israéliens que la Résistance Islamique était passée à la fabrication, à Gaza, de Qassam améliorés, possédant une portée de 19 km. De quoi semer le terrorisme toujours plus loin dans les villes israéliennes.

D’autre part, toujours selon le chef du contre-espionnage hébreu, les fondamentalistes au pouvoir dans la Bande ont réussi à faire passer du Sinaï des roquettes et des mortiers fournis par l’Iran. Les premières pouvant aisément frapper la ville d’Ashdod et les seconds étant capable de générer des dégâts conséquents jusqu’à 9 km du point de tir.
Diskin a ajouté, qu’en dépit d’une légère amélioration, les autorités égyptiennes "acceptent le fait que la contrebande d’armes se déroule à partir de leur territoire".

Résumant la situation sécuritaire prévalant dans la confrontation intégristes-armée israélienne, Diskin a clairement établi que le cessez-le-feu en vigueur servait les intérêts du Hamas et non ceux d’Israël. Il a émis, à cette occasion, l’avertissement à caractère stratégique répété depuis des mois par tous les analystes de la Ména opérant au Proche-Orient : "en acceptant les termes de la Tadyé (trêve), Israël a sauvé la vie du Hamas".

En échange de l’inaction de leur armée contre les positions et les leaders islamistes de Gaza, en échange de la réouverture des points de ravitaillement, l’Etat hébreu a obtenu une accalmie temporaire, que le chef du renseignement qualifie aussitôt d’ "essentiellement illusoire", affirmant que, dans les prévisions de ses services, "les attaques à la roquette vont reprendre à un moment ou un autre à l’avenir".

Le rapport présenté aux députés israéliens réserve également des observations, qui me semblent cardinales, relatives à la Cisjordanie. Ainsi, Diskin établit que si l’IDF (Forces armées d’Israël. Ndlr.) n’avait pas appréhendé les membres du parlement palestinien appartenant au Hamas, ainsi que ses (ex) ministres, "l’OLP ne serait plus en charge de l’Autorité Palestinienne en Cisjordanie".

Cette conclusion rejoint celle que j’ai moi-même plusieurs fois exprimée dans ces colonnes, mais qu’il convient de lier à la destruction de toutes les cellules terroristes du Hamas, de la Djihad Islamique Palestinienne et des Tanzim en Cisjordanie, ainsi qu’à la construction de la barrière de séparation. C’est une évidence : Mahmoud Abbas, Salam Fayyad, Erekat et sa clique, ne doivent leur salut qu’à Israël et à son armée, cela fait d’eux, en plus d’être redevables à nos voisins de la conservation de leur pouvoir, des leaders faiblards, sans colonnes vertébrales, presque des baudruches, face à la motivation d’origine céleste des combattants et politiciens islamistes.

Cela fait dire à M. Diskin, que l’ "Autorité Palestinienne ne combattra pas le Hamas, car le Hamas est plus fort que le Fatah".
Ce qui m’oblige à poser la question fatidique, pour un Palestinien qui voit dans la création de son Etat un élément prédominant du salut de son peuple : qui ira déloger le Hamas de Gaza ?

Diskin prévoit une radicalisation supplémentaire des nouveau maîtres de Gaza, qui, d’ores et déjà, refusent toute idée de cohabitation avec l’Etat hébreu. Les faits tendent à lui donner raison.
Diskin prophétise, sans avoir à forcer son talent, que si un nouveau "cabinet d’experts" inter palestinien voyait le jour, cela aiderait le Hamas à dévorer le Fatah.

Avec quoi riment alors les négociations – mêmes si elles sont indéniablement les plus sérieuses à avoir jamais été conduites – entre Abbas et Olmert ? Car tout le monde sait parfaitement qu’aucun traité ne sera jamais signé entre Jérusalem et les seuls Palestiniens de la Rive Occidentale du Jourdain.

Je n’endosse pas l’attitude des négociateurs, qui veut qu’on s’occupe d’abord de résoudre les différends existants et qu’on voie ensuite comment réaliser la nouvelle entente. A mon avis, cela transforme ces négociations en simulation de négociations, ce, tandis que la société palestinienne a besoin de résultats tangibles à échéance visible, si on veut qu’il en reste quelque chose. Et l’expérience historique a montré que c’étaient les peuples en déshérence qui étaient le plus souvent à l’origine des grands conflits.

Alors ? En cas d’avancée péremptoire des négociations en cours, Israël ferait-elle le sale boulot de déhamassiser Gaza ? Je n’y crois pas une seconde. Si j’entends bien Diskin, l’Etat hébreu n’interviendra dans la Bande que si sa sécurité est manifestement menacée par les fondamentalistes, et non pour aider l’OLP à regagner son ascendance sur ce territoire. Ce, d’autant plus que les leaders pleutres de Ramallah, qui doivent pourtant leur survie à Israël, ne manqueraient pas de stigmatiser une action militaire de Jérusalem à Gaza, ne se privant pas de la qualifier de génocide, comme cela s’est déjà vu.

Une intervention internationale ? Européenne ? Egyptienne ? Vous m’en voyez désolés, mais je n’y crois pas du tout. Les observateurs ont eu tout le loisir de remarquer combien ces forts en gueule préfèrent se contorsionner, quitte à adopter des postures indéfendables – et même dangereuses pour leurs propres intérêts – plutôt que se frotter militairement aux islamistes. Dans ce bas monde, les encouragements sont gratuits et les aides financières ne coûtent pas cher pour la Palestine, mais de là à engager des troupes dans une guerre contre le Hamas, il existe une distance à parcourir qui est plus grande que la largeur du Sahara.

A la Moukata de Ramallah, j’ai entendu des ministres me dire que si les Juifs avaient préféré la Tadyé à la force à Gaza, c’était, cyniquement, pour repousser la création d’un Etat de Palestine aux Calendes grecques. Je leur ai répondu que "lorsque les Juifs font mine d’attaquer, vous les traitez de génocidaires de notre peuple, et lorsqu’ils acceptent la trêve, ce sont des cyniques". Je leur ai dit que "les Juifs se mêlaient de ce qui leur importait, qu’ils avaient bien raison et que c’était ainsi qu’agissent tous les peuples et les gouvernements qui se respectent".

Le problème vient de l’état moral exécrable à la direction de l’Autonomie et parmi ses forces de l’ordre. A force d’entendre, depuis un an, qu’elles s’améliorent de jour en jour, nous devrions déjà être une superpuissance militaire.

Revenons un instant sur terre : nous pouvons soit prier – surtout sans intervenir dans leur processus de décision – pour que les Israéliens comprennent leur intérêt stratégique à chasser le Hamas, soit continuer à "négocier" l’avenir de terres et de gens dont nous n’avons pas le contrôle, tout en réalisant que les clés de notre avenir n’étaient pas entre nos mains. Et si cette attente se révèle trop longue, nous nous désintégrerons et il ne restera plus personne pour fonder l’Etat de Palestine. Peut-être qu’un peuple qui attend sur ses ennemis pour faire le ménage dans ses écuries n’est pas un véritable peuple, et qu’il ne mérite pas de voir son drapeau flotter sur le parvis des Nations Unies à New York.

Les choses qui doivent arriver surviennent. Des autres, personne n’a l’occasion de parler