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Le calendrier hébraïque


<10 septembre 2002>
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trefle
 

Tête du mois, premier jour du mois de Nissan, (Roch 'Hodesh Nissan), ce mois est le premier des mois, sous le signe du bélier. Voici l'illustration qu'on peut en trouver sur un vieux livre alsacien ou allemand à moins qu'il ne soit hollandais et datant de l'ancien régime.

 
     Les mois hébreux sont semi lunaire, ils ne collent pas exactement avec les mois courants, par exemple, Nissan est plutôt mars-avril que mars. Or Nissan est le premier des mois, même en France, le mois de septembre n'est-il pas le septième mois ? L'année civile aussi commence, comme le zodiac au premier Nissan.
     Le nouvel an juif, au premier Tichri est une invention relativement récente, comme celle du nouvel an du premier janvier.

Nous venons de célébrer Roch Hachana 5763, la tête de l'année, le nouvel an, et voilà, le premier des mois est Nissan. 

Nous fêtons la création du monde, car l'Éternel a donné ces rassemblements saints à Son peuple, or  notre calendrier est celui d'un peuple païen, et nos mois évoquent des dieux qui ont des yeux et ne voient  pas, des oreilles et n'entendent pas. 

Shtar est la déesse de vie et la fertilité.
       Dans la plupart des mythes la concernant, elle est décrite comme un démon impitoyable qui pouvait tuer ses amis et ses amants. Le plus célèbre d'entre eux fut Tammouz qu'elle alla rechercher aux Enfers.  Dieu de la végétation printanière. Tammouz  assurait aux hommes la fertilité des récoltes. Il mourrait chaque année, puis ressuscitait grâce à Ishtar, qui l'aimait.
     Elle fut identifiée à la déesse phénicienne Astarte ou Ashtar et aussi à Aphrodite.

 

Nos mois viennent de Mésopotamie, mais notre Pâque est égyptienne, les mauvaises langues disent même que Moïse était égyptien. 

C omment peut on ignorer que nous sommes alors les fils du Nil et de l'Euphrate ? des Saddam Hussein et des Moubarak de l'époque ? 
Notre richesse vient justement de là, de cette synthèse, de l'incorporation à nous de la culture des autres.  

Ceci n'est pas une spécificité juive, les turcs aussi ont les mois d'Elül, et de Temmuz.


Lecteur, tu peux être musulman ou chrétien, tes mois évoquent les dieux de jadis.
De tous temps, nous avons vécu au milieux des peuples, nous avons incorporé à nos coutumes les leurs en les adaptant si nécessaire. 

Les illustration des mois du calendrier du XVIII ième siècle montre combien la population juive, incorporait les images courante de la société de l'époque.  

Certains ont cherché à refuser les influences externes, le Netouré Karta par exemple, ces  "intégristes", maximalistes, anti sionistes qui habitent à Jérusalem refusent toute modernité. Pièces de musée vivants ils vivent en dehors du temps, même si parfois le temps les rattrape (*)

Notre communauté doit-elle être un témoin d'un passé mort, comme le juif errant, ou un Netouré Karta, ou au contraire devons nous être les médiateurs, des gens dont les racines plongent en Egypte, en Mésopotamie, en Grèce, en Allemagne, en Espagne et aux États Unis  ?  c'est en incorporant tous ces mondes que nous  serons fidèle à notre histoire, et non en nous transformant en gardien du tombeau

 

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Voici le mois de tichri, sous le signe de la balance, jugement et zodiac, astrologie et Thora étroitement liées, et pourtant elles se détestent

 
 
       Marechvane, est le mois d'octobre, le seul mois du calendrier où il ne se passe rien de religieux, ni fête ni deuil..   le symbole choisi par l'illustrateur anonyme est la vigne...  le signe du scorpion lui n'évoque rien à ma connaissance dans notre religion. 
 
 


http://perso.wanadoo.fr/dsa/cal6.html

 

LE CALENDRIER CHALDEEN

Article repris sur le site Divin, Astres, Sori 

ASTRONOMIE fondamentale   ASTROLOGIE conditionnelle    CHRISTIANISME

Site dédié à Celles et Ceux qui veulent réconcilier les
Astrologues avec l'Art, la Science, l'Histoire et DIEU,
par et pour l'Amour de JESUS-CHRIST, notre Sauveur.

 

En Asie, sur les rives du Tigre et de l'Euphrate vécut le peuple qui parait s'être élevé le premier aux contemplations célestes.
Du moins les plus anciennes données astronomiques que nous possédions viennent de lui.
Le beau climat de la Mésopotamie, avec ses nuits sereines et merveilleusement étoilées dont l'Orient a le privilège, y fut admirablement favorable.
Les renseignements que l'on possède sur les anciens habitants de ce pays, Babyloniens, Chaldéens, Assyriens, renseignements pris sur les briques ou tablettes d'argile couvertes de signes cunéiformes et mise à jour par les fouilles poursuivies depuis un siècle sur l'emplacement des anciennes cités de la Mésopotamie, ont révélé quelle place immense tenait en ce pays l'observation des astres.

La civilisation babylonienne remonte au moins 4000 ans avant Jésus Christ.
On a retrouvé a Ninive les fragments d'un grand traité d'astrologie compilé pour Sargon l'Ancien, dont la vie se place vers 3800.
Les observations, d'abord empiriques, poursuivies pendant des milliers d'années et perfectionnées graduellement, permirent aux Babyloniens des derniers siècles avant Jésus-Christ d'arriver à des connaissances d'une étonnante exactitude scientifique, dont les Grecs ont tiré grand parti.

Dans cette immense période, la manière de mesurer le temps a présenté des changements qu'il est encore difficile de suivre.
Bien qu'on puisse distinguer les Babyloniens, les Chaldéens, les Assyriens et les Chaldéo-Assyriens, nous nous contenterons d'indiquer ici ce que l'on sait sur le calendrier de la civilisation chaldéenne, laquelle s'identifie avec celle du peuple babylonien tout entier.

Les Chaldéens notèrent les mouvements des astres, dressèrent des tables, donnèrent des noms, et leurs observations codifiées formèrent le premier livre d'astronomie.
"Beaucoup de choses encore en usage dans l'astronomie, dit Lenormant, nous viennent de la civilisation chaldéo-assyrienne et de sa science, à laquelle toute l'antiquité rendait un juste hommage".
Ils connaissaient non seulement les mouvements du soleil et de la lune, mais ceux des cinq principales planètes, les éclipses, la précession des équinoxes, la division du cercle en trois cent soixante parties ou degrés, celle du degré en soixante minutes, de la minute en soixante secondes et de la seconde en soixante tierces.
Les Chaldéens connurent le gnomon et le cadran solaire.
Avec eux nous assistons à la création des bases du calendrier.

La division de l'écliptique en douze parties égales constituant le zodiaque, et ses figures ou catastérismes, sont d'origine chaldéenne.
Dans son mouvement annuel apparent, le soleil décrit une ligne sur la sphère céleste, appelée éc]iptique parce que c'est sur cette ligne que se produisent les éclipses.
Si l'on prend de chaque côté de cette ligne huit degrés, on obtient une bande céleste de seize degrés de largeur découpée dans la voûte du ciel.
Cette bande est parcourue, dans son milieu par le soleil, et dans le reste de sa surface, par les planètes qui, en général, ne sortent pas de cette zone.
Or, pour indiquer commodément l'endroit où se trouvait le soleil dans cette région céleste, les astronomes chaldéens partagèrent la bande dans sa longueur en douze parties égales, ayant chacune un douzième, c'est-à-dire trente degrés de la sphère qui en a trois cent soixante.
Ils donnèrent ensuite aux étoiles qui se trouvent dans chacune de ces douze parties des noms qui furent surtout des noms d'animaux, d'où son nom de zodiaque (dzôdia, animaux) .

Ces noms tirent leur origine de ce qu'il y avait, dans les phénomènes du ciel et de la terre, de plus frappant au moment où le soleil était dans chacune des douze parties.
Ainsi on appela Bélier, ou signe du Bélier ou astres du Bélier, la partie dan6 laquelle se trouve le soleil à l'époque où naissent les agneaux ; astres du boeuf ou taureau ceux sous lesquels il était temps d'atteler cet animal à la charrue pour labourer la terre; astres du cancer ou de l'écrevisse ceux sous lesquels le soleil, parvenu au milieu de l'année, commençait à rétrograder, comme l'écrevisse qui marche à reculons ; astres du lion ceux où cet animal se montrait près des villes ; astres du Verseau (verse-eau) la saison des pluies ; astres de la balance ceux auxquels les jours égalent les nuits; du sagittaire le moment de faire la chasse aux bêtes féroces, etc.

Deux vers latins du poète Ausone mentionnent ces douze signes du zodiaque:

Sunt : Aries, Taurus, Gemini, Cancer, Leo, Virgo, 
Libraque, Scorpius, Arcitenens, Caper, Amphora, Pisces

Les plus anciens zodiaques plaçaient en tête le signe du taureau.
C'était le signe équinoxial depuis l'an 4300 environ avant notre ère; il l'a été jusqu'en 2150.
C'est probablement à cette première époque que les contemplateurs du ciel ont dressé la carte du zodiaque, car dans les anciens mythes religieux, le taureau est associé à l'oeuvre féconde du printemps, qui ramène, avec l'action du soleil sur la terre, le retour de la végétation et des fruits.

L'équinoxe de printemps arrivait en effet dans le signe du taureau à cette époque antique.
En vertu de la précession des équinoxes, il arrive successivement dans tous les signes, en une période d'environ 25000 à 26000 ans.
A partir de l'an 2150 avant notre ère, l'équinoxe de printemps a eu lieu dans le signe du bélier.
Depuis le premier siècle de notre ère jusqu'aujourd'hui, c'est dans le signe des poissons.
Il passera bientôt dans le verseau.

A côté des notions exactes d'astronomie, il y avait dans la science des Chaldéens tout un mélange d'astrologie.
Ils appelaient les douze signes du zodiaque les "seigneurs des dieux"; les planètes étaient les "interprètes".
Les astrologues chaldéens passaient leur temps à des observations sidérales et s'appliquaient à régler leur vie d'après les instructions qu'ils croyaient lire dans le ciel.
La plupart des sciences divinatoires d'aujourd'hui ont leur origine dans l'astrologie chaldéenne.

Les Chaldéens furent les premiers à diviser la journée en douze heures, heures doubles; l'heure était divisée en soixante minutes et la minute en soixante secondes.
Cette division par douze et par soixante a son explication.
Nous touchons ici aux origines de la numération.
Bien que les Chaldéens, comme la plupart des peuples enfants, aient commencé à compter sur leurs doigts, c'est-à-dire par quines, et que les deux mains réunies aient formé deux quines ou la dizaine, ce qui a donné l'invention simple du système décimale, néanmoins le système duodécimal se forma aussi de la manière la plus naturelle.
La dizaine ne peut être divisée exactement que par 2 et par 5, tandis que la douzaine l'est par 2, 3, 4 et 6.
Cette propriété de la douzaine, remarquée par les premiers Chaldéens, les a poussés à s'en servir.
En divisant l'unité en soixante parties, ils conciliaient les deux systèmes décimale et duodécimal.
Car 60 a pour diviseurs tous les diviseurs de 10 et de 12.
De là, la division du jour en I2 heures, de l'heure en 60 minutes, de la minute en 60 secondes, la division également du cercle en 360 degrés et du degré en 60 minutes.

Ces deux systèmes, depuis leur invention, sont en lutte et se partagent le monde.
Bien que le système décimal soit aujourd'hui plus en faveur, il n'a pas encore supplanté la division du jour en 12 heures, pas plus que dans le commerce la vente à la douzaine.

Les Chaldéens mesurèrent d'abord le temps, en dehors du jour, d'après les lunaisons.
C'est la remarque qu'on peut faire chez tous les peuples de l'antiquité.
Il est facile de comprendre que les révolutions de la lune, avec les changements d'éclat de son disque, tantôt éclairé, tantôt obscur, sont, après le lever et le coucher du soleil, le phénomène astronomique le plus facile à remarquer.

Des lunaisons, les Chaldéens arrivèrent rapidement à une année de 360 jours, répartis en 12 mois de 30 jours chacun.
Ils ne s'en tinrent pas là.
En habiles astronomes qu'ils étaient, ils s'aperçurent de bonne heure que leur année de 360 jours ne correspondait pas à l'année solaire vraie, dont ils avaient découvert la durée, et ils ajoutaient, tous les six ans, un treizième mois intercalaire de 30 jours.
Comme cette intercalation ne suffisait pas,encore, ils annexaient, à des intervalles beaucoup plus éloignés, un second mois intercalaire.

Voici les noms des mois chaldéens et assyriens :

Noms chaldéens Noms assyriens
1 Nisanu Nisanu
2 Aïru Aïru
3 Sivanu Sivanu
4 Douzu Douzu
5 Abu Abu
6 Elulu Ululu
7 Tashritu Tasritu
8 Arajshamma Arah-Samma
9 Kisilivu Kisilev
10 Thebitu Tebetu
11 Shabatu Sebatu
12 Addaru Adaru

Le treizième mois intercalaire se plaçait après Addaru et s'appelait "incident à Addaru".
Quand il était nécessaire d'intercaler un autre mois, on le plaçait, soit après Nisanu, soit après Elulu (I).

Les noms des mois assyriens étaient les mêmes, avec quelques légères différences, provenant des deux langues, que ceux des mois chaldéens.
Ces mois s'exprimaient, dans l'écriture cunéiforme, soit phonétiquement, soit par des signes idéographiques qui étaient comme des symboles scientifiques ou religieux de chaque mois.
Ainsi le mois sivanu (mai-juin) avait pour idéogramme le mot murga qui signifie "la fabrication des briques", parce que c'était en ce mois qu'on commençait à mouler les briques pour les laisser ensuite sécher au soleil des mois d'été.

Les Chaldéens eurent, dès une époque reculée, des périodes de sept jours, interrompues à la fin de chaque mois.
"Ils divisaient, dit Lenormant, les mois en quatre semaines de sept jours, du 1er au 7, du 8 au 14 du 15 au 21, enfin du 22 au 28 ; comme le mois avait régulièrement 30 jours, les deux derniers restaient en dehors de la série des quatre hebdomades, qui reprenaient le mois suivant, du 1er au 7, etc". Plus tard, la série des semaines devint ininterrompue. Le même Lenormant dit que "chez les Chaldéo-Assyriens on trouve dès l'origine la semaine de sept jours, consacrés aux sept corps planétaires qu'ils adoraient comme des dieux et que depuis un temps immémorial l'ordre de leurs jours n'a pas été changé".

Les noms que ]es Chaldéens ont donnés aux sept jours de la semaine furent ceux du soleil, de la lune et des cinq planètes principales.
Les maîtres de l'astrologie chaldéenne, en considérant que le soleil, la lune et les cinq planètes connues alors revenaient dans un ordre constant, crurent qu'ils étaient conduits par des dieux ou génies.
Ces esprits gouverneurs des astres se préoccupaient, selon les astrologues, de ce qui se passait sur la terre où s'exerçait leur influence.
Le dieu du Soleil y envoyait l'esprit, celui de la Lune, le corps, Nergal (Mars) le sang, Nabu (Mercure) l'intelligence et la parole, Bel (Jupiter) la tempérance, Istar (Vénus) la volupté, Ea (Saturne) ou Kirvanu, appelé encore Keiwan par les Arabes, la paresse du corps et la pesanteur de l'esprit.
Les jours de la semaine furent donc consacrés à ces dieux du ciel et reçurent leurs noms.

Mais les planètes, en partant de la Terre, sont dans l'ordre suivant : Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne.
Tandis que les jours de la semaine sont ainsi disposés : dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi.
On a recherché pour quelle cause les jours avaient été placés dans l'ordre qu'ils occupent.
La plus vraisemblable est celle que donne Bède, dans son De temporum ratione.
Pour les anciens comme pour nous, explique-t-il, les deux astres de beaucoup les plus importants sont le soleil et la lune que la Genèse appelle luminare majus et luminare minus.
Il était donc tout naturel de leur consacrer le premier et le second jour qui sont devenus le jour du Soleil, aujourd'hui dimanche, et le jour de la Lune, lundi.
Pour les autres jours, de même que sur la terre après le roi et la reine viennent le grand ministre, puis la femme la plus noble après la reine et ainsi de suite selon l'ordre de la dignité, de même, après le Soleil, roi, et la Lune, reine, on consacra le troisième jour a la planète qui se trouve la plus près du Soleil, à Mars, et l'on eut mardi, le quatrième à celle qui est la plus voisine de la Lune, à Mercure, et ce fut mercredi, le cinquième à l'astre le plus rapproché, après Mars, du Soleil, à Jupiter, et l'on eut jeudi ; le sixième à celui qui vient, du côté de la Lune, après Mercure, à Vénus, ce qui donna vendredi, et enfin le septième a celui qui restait le dernier, à Saturne, d'où samedi.

On eut ainsi l'ordre des jours de la semaine.
Cette explication en vaut bien une autre.
C'est encore de cette façon qu'on procéderait pour assigner un ordre à un roi et une reine accompagnés de chacun deux ou trois dignitaires.

Le septième jour devint le jour de repos.
Ea (Saturne), auquel il était consacré, était considéré comme un génie qui envoyait sur la terre la paresse du corps et la pesanteur de l'esprit.
Cette influence de Saturne ne fut sans doute pas étrangère au choix de ce jour pour y cesser le travail lorsque les rois assyriens voulurent procurer à leurs esclaves un repos périodique.
En tout cas, ce jour fut appelé tantôt "jour de jeûne et de pénitence", tantôt "jour de joie et de fête" et même "sabbat ".
"Le 7, le 14, le 21 et le 28 de chaque mois étaient des jours néfastes et des jours de repos où le pasteur des hommes ne doit pas manger de viande, ne doit pas changer les vêtements de son corps, où I'on ne porte pas de robes blanches, où l'on n'offre pas de sacrifices, où le roi ne doit pas sortir sur un char et ne doit pas rendre la justice dans l'appareil de sa puissance, où le chef militaire ne doit pas donner d'ordres pour les cantonnements de ses troupes, enfin où l'on ne doit pas prendre de médicaments."

L'auteur des articles Calendrier et Sabbat, dans Dictionnaire de la Bible, dit de son côté "qu'il faut chercher chez les Babyloniens les premières traces de la consécration à la divinité d'un jour sur sept ", et que "les Assyriens ont connu les périodes de sept jours, ainsi que les sabbats ou jours de repos ".
Il est assez étonnant de rencontrer encore si souvent des auteurs qui affirment qu'on ignore l'origine de la période de sept jours qui n'a, disent-ils, aucun rapport avec les phénomènes astronomiques.
Il est cependant visible que la période septénaire vient des phases de la lune.
Ces phases sont de sept, huit et même neuf jours, mais comme il eût été fort incommode, pour la vie pratique, de faire des périodes inégales, on arriva à leur donner le nombre uniforme de sept jours.
On vient de voir les Chaldéens diviser leurs mois de trente jours en quatre semaines de sept jours, puis laisser passer deux jours et reprendre au mois suivant la nouvelle série de quatre hebdomades.
Plus tard, on cessa de laisser deux jours libres à la fin de chaque mois et le cycle des semaines devint ininterrompu. Il l'est resté depuis cette époque reculée jusqu'à nos jours.
Ainsi l'origine de la semaine est parfaitement claire.
Elle vient des phases de la lune, comme les mois viennent des lunaisons (2).
Les Chaldéo-Assyriens, tout en continuant de se servir, dans l'usage pratique, de l'année luni-solaire, connurent l'année solaire de trois cent soixante-cinq jours un quart, et en firent usage dans leurs calculs astronomiques.
Nous arrivons ici à la véritable année solaire qui sera mise en pratique par les Egyptiens.
Le commencement de l'année aurait d'abord été fixé à l'équinoxe d'automne, pour être reporté plus tard au printemps.
On retrouvera le même changement chez les Hébreux.

(I) M. G. BlGOURDAN a donné les noms des mois babyloniens au temps de Sargon l'Ancien (3800 av. J.-C.) et à l'époque d'Hammourabi (2000 av. J.-C.), dans "Le calendrier babylonien", A. 10 et 11 (Annuaire du Bureau des Longitudes pour 1917).

(2) C'est aussi l'opinion de M. G. Bigourdan, "Le calendrier babylonien", A. 3, dans l'Annuaire du Bureau des Longitudes, 1917.