facebook

 

Mivy décoiffe,
car il a été conçu par un chauve !

m'écrire : a   adresse : https://www.mivy.fr/


Le judaïsme, la nature et Tou Bichvat


Dimanche, 15-Fév-2015
Pour réagir, ou s'abonner à la liste de diffusion :


ou contactez moi : michel.levy@orange.fr


Pour naviguer, cliquez sur le nez
historique => journal 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 2022 2023
trefle
 

Tou bichevath, 15 du mois de Chevath est la fête du renouveau de la nature,
la sève commence à remonter dans les vignes, et à cet occasion, une soirée d'étude a été prévue, en m'inspirant largement d'un exposé de Yeshaya Dalsace repris sur Akadem, voici une étude sur le judaïsme et l'écologie.

 

Le judaïsme est-il écologique ?

Avant le XIX ième siècle, la nature était impressionnante, mystérieusetou bichvat et menaçante, on peut le lire dans de nombreux textes du judaïsme, mais aujourd'hui, c'est l'homme qui menace la nature.

Les textes juifs anciens, reflètent ce premier aspect, la nature est une créature montrant la puissance divine, l’homme est toujours responsable, même de ce qui le dépasse.

  L'étude de la thora présente deux aspects :
  • La agada (du verbe araméen aged, « narrer, raconter ») rassemble des relations historiques, des paraboles, des sentences, des anecdotes édifiantes, des homélies qui toutes renferment un enseignement ésotérique.
  • La halakha (« marche », d’où règle de la vie pratique) contient l’énoncé des règles civiles, pénales et religieuses  les mitsvot ou commandements. C’est l’enseignement proprement exotérique du Talmud.

La hagada :

Il existe deux rapports de l'homme avec la nature, et deux récits de la création de l'homme dans le premier nous voyons l'homme industriel chargé de dominer la nature :

כה וַיַּעַשׂ אֱלֹהִים אֶת-חַיַּת הָאָרֶץ לְמִינָהּ, וְאֶת-הַבְּהֵמָה לְמִינָהּ, וְאֵת כָּל-רֶמֶשׂ הָאֲדָמָה, לְמִינֵהוּ; וַיַּרְא אֱלֹהִים, כִּי-טוֹב.

Genèse 1-28 Dieu les bénit en leur disant "Croissez et multipliez! Remplissez la terre et soumettez-la! Commandez aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, à tous les animaux qui se meuvent sur la terre!" 

L'homme ne fait pas partie de la nature, il est au dessus, et n'a aucun devoir de protection. Toutefois, un jour par semaine, il ne peut pas détruire, c'est le Chabbat.

 La nature, est alors créée pour être au service de l’espèce humaine. [Une des raisons que le Talmud (Sanhédrin 38, a) donne au fait que l’homme a été créé en dernier, afin qu’il trouve son repas prêt dès sa venue au monde.] Toute la création existe pour être à son service et lui permettre une condition de vie meilleure. Il est « Adam » dans tous les aspects utilitaires, jusqu’à devenir souverain du monde et de la nature dans les termes du Psalmiste :

ז תַּמְשִׁילֵהוּ, בְּמַעֲשֵׂי יָדֶיךָ; כֹּל, שַׁתָּה תַחַת-רַגְלָיו.

 Tu l’as fait dominer sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds (Psaume 8, 7).

Dans le second rapport, tout au contraire, l'homme est devenu jardinier, sans lui rien ne pousse

 טו וַיִּקַּח יְהוָה אֱלֹהִים, אֶת-הָאָדָם; וַיַּנִּחֵהוּ בְגַן-עֵדֶן, לְעָבְדָהּ וּלְשָׁמְרָהּ.

Genèse 2-5 Or, aucun produit des champs ne paraissait encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne poussait encore; car l'Éternel-Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et d'homme, il n'y en avait point pour travailler la terre

C'est ici l'homme qui est responsable de la nature, il ne s'affronte plus à elle pour la dominer. Le monde constitue pour lui le témoin de la présence de Dieu sur la terre. Il rencontre l’univers dans toute sa diversité et sa grandeur pour y découvrir le divin par la contemplation de la nature.
Le Psalmiste, dans une approche démonstrative de la nature, avait si bien exprimé l’immanence de la présence divine : 

Que sont grandes tes œuvres, ô Eternel ! Toutes, tu les as faites avec sagesse ; la terre est remplie de Tes créations (Psaume 104, 24).

כד מָה-רַבּוּ מַעֲשֶׂיךָ, יְהוָה-- כֻּלָּם, בְּחָכְמָה עָשִׂיתָ;מָלְאָה הָאָרֶץ, קִנְיָנֶךָ.


Dieu lui donne pour mission de préserver le monde : Dieu l’établit dans le jardin d’Éden pour le cultiver et le garder (Gen. 2, 15), il est garant de la pérennité de la nature.

Et lorsqu'on parle du jardin d'Eden, on va encore plus loin;

טו וַיִּקַּח יְהוָה אֱלֹהִים, אֶת-הָאָדָם; וַיַּנִּחֵהוּ בְגַן-עֵדֶן, לְעָבְדָהּ וּלְשָׁמְרָהּ.

15 L’Éternel-Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le travailler (même racine que servitude, esclavage, serviteur, prière) et le garder. 

L'homme est attaché à la glèbe ! et en est le gardien.

Le deuxième Adam qui a pour mission de garantir et de préserver la nature a par conséquent failli à sa mission en consommant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il s’agit pour lui d’une régression au niveau du premier Adam, plus enclin à remplir la terre et la soumettre. Le Midrash nous dit, en effet :

« Et du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin (Gen. 3, 3) R. Zeira dit : du fruit de l’arbre l’arbre, n’est rien d’autre que l’homme, qui ressemble à un arbre, comme il est dit : Car l’homme est l’arbre du champ (Deut. 20, 19). Qui est au milieu du jardin ; jardin, allusion à la femme, qui est comparée au jardin, comme il est dit : Ma sœur épouse est un jardin fermé (Cantique 4, 12).
 De même que ce jardin, quoi que l’on y sème, il le fait pousser et émerger, ainsi la femme quelque semence qu’elle reçoive, elle conçoit et enfante.
 » (Pirké de R. Eliezer chap. 21)

Il s’agit là d’un symbole très fort. La consommation de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, renvoie l’homme au rang de dominateur de la nature, et l’éloigne de son but ultime qui est de faire du monde et de la nature un « Jardin en Eden » pour accueillir la divinité. C’est ainsi, comme nous dit le Midrash, que la faute d’Adam a éloigné la présence divine du monde 

Le second Adam, cherche dans la contemplation de la nature à acquérir la connaissance de Dieu. C’est dans ce contexte que la comparaison entre l’homme et l’arbre fruitiers revêt tous son sens, comme le dit le Midrash sur le verset de Ezechiel (17, 24) : Les arbres du champ sauront que je suis l’Eternel, qui sont les arbres du champ ? R. Yaakov b. Aha disait : ce sont les êtres humains, comme il est dit : Est-il homme, arbre du champ (Midrash Tan’houma 33, voir le Midrash Rabbah 53, 1). L’ultime de la création de l’homme à savoir atteindre la connaissance de Dieu prend tout son sens dans cette analogie entre l’homme et l’arbre fruitier.

Les Sages ajoutent (Torat Cohanim Lévitique Be’houkotaï chap. 2) qu’un jour viendra où même les arbres stériles produiront des fruits comme il est dit : Et l’arbre du champ donnera ses fruits (Lévitique 26, 4), ainsi l’homme atteindra l’ultime à savoir diriger ses projets vers une équité et une justice pour toute la création sans rivalité ni hostilité. Atteindre ainsi un monde : où « il n’y aura plus de famine, plus de guerre, plus de jalousie ni de rivalité. Le monde n’aura alors pas d’autre intérêt que la connaissance de Dieu, comme il est dit : Plus de méfaits, ni de violences (…) la terre sera pleine de la connaissance de Dieu, comme les eaux recouvrent la mer (Isaïe 11,9) ». (Maïmonide fin du Michneh Torah).

C'est pour cela, que l'arbre est si important.

"Si tu es en train de planter un arbre et que l'on t'annonce la venue du Messie, termine ta plantation puis va l'accueillir. " (Avoth de rabbi Nathan)
"Comme l'arbre vient de la terre, se dresse vers le ciel et donne des fruits, ainsi en est-il de l'homme dont l'origine est la terre qui aspire à s'élever vers l'Eternel et dont les premiers fruits sont les bonnes actions. (Maharal de Prague sur Pirkey avoth).

L’arbre est un miroir de l’âme, c’est son moi intérieur. La graine, c’est comme la Neshama  l' âme. Les racines représentent la foi    Si on a la foi, on pourra résister à toutes les épreuves.  La foi donne la force.  Les racines doivent être proportionnelles à l’arbre.
Le tronc les branches et les feuilles représentent les capacités intellectuelles et émotionnelles, la manière dont on va réfléchir. Les fruits se sont nos actions, ou nos enfants

« Comme l’arbre vient de la Terre , se dresse vers le ciel et donne des fruits, ainsi en est-il de l’homme dont l’origine est la terre qui aspire à s’élever vers l’Eternel et dont les premiers fruits sont les bonnes actions… » Maharal de Prague sur les Pirkey avoth.

On peut définir deux types d'écologie :

  • l’écologie par intérêt,

    L’écologie est nécessaire, le coût du réchauffement climatique, où de la pollution sur la santé est élevé. C'est donc car nous en craignons les conséquences qu'on prend des mesures. De même la croyance par peur, peur voisinage, ou superstition peut amener à paraîtdre religieux.
    C ’est le plus bas niveau de sentiment religieux. Aujourd'hui il n'y a plus de raison d'avoir peur, dans nos sociétés chacun fait ce qu'il veut, alors ces gens abandonnent malheureusement la thora.
  • l’écologie par amour de la nature,

    C’est un niveau plus élevé  la vraie place de l’homme est au milieu des arbres. L’homme industriel représente un danger pour la nature, l’homme méditatif fait partie de la nature, par amour pour elle, il cherche l’harmonie
    Et bien sûr l'homme religieux par amour est supérieur au précédant.

Pour la torah, l'homme est responsable de la nature, on en a un exemple la terre est maudite car Adam a pêché

יז וּלְאָדָם אָמַר, כִּי-שָׁמַעְתָּ לְקוֹל אִשְׁתֶּךָ, וַתֹּאכַל מִן-הָעֵץ, אֲשֶׁר צִוִּיתִיךָ לֵאמֹר לֹא תֹאכַל מִמֶּנּוּ--אֲרוּרָה הָאֲדָמָה, בַּעֲבוּרֶךָ, בְּעִצָּבוֹן תֹּאכְלֶנָּה, כֹּל יְמֵי חַיֶּיךָ. 

17 Et à l'homme il dit: "Parce que tu as cédé à la voix de ton épouse, et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais enjoint de ne pas manger, maudite est la terre à cause de toi: c'est avec effort que tu en tireras ta nourriture, tant que tu vivras. 

Ou plus visible encore l'épisode de Noé, ou toute la création est détruite car l'homme s'est mal comporté (deut 11-17)

Dans le Deutéronome, on voit un passage qui est inclu dans la prière du Chema qui est récitée trois fois par jour :

ז וְחָרָה אַף-יְהוָה בָּכֶם, וְעָצַר אֶת-הַשָּׁמַיִם וְלֹא-יִהְיֶה מָטָר, וְהָאֲדָמָה, לֹא תִתֵּן אֶת-יְבוּלָהּ; וַאֲבַדְתֶּם מְהֵרָה, מֵעַל הָאָרֶץ הַטֹּבָה, אֲשֶׁר יְהוָה, נֹתֵן לָכֶם.

17 La colère du Seigneur s'allumerait contre vous, il défendrait au ciel de répandre la pluie, et la terre vous refuserait son tribut, et vous disparaîtriez bientôt du bon pays que l'Éternel vous destine. 

La nature n'est qu'objet, l'homme doit la soigner, et la pire façon de le faire serait de transgresser, de mal se comporter car à ce moment, Dieu rendrait la nature impitoyable, elle agit comme la main du créateur

Le Judaïsme rejette les ultra écologistes qui font de la nature un dieu :

Eric Fromm dit que le  « chabbath est le jour d’une harmonie parfaite entre les hommes et la nature. Grâce au travail du premier Adam, le second peut profiter de son jardin d'Eden, mais l'un ne va pas sans l'autre.

Aujourd'hui nous nous posons toujours des questions pour savoir si notre comportement est vraiment responsable des bouleversements climatiques.
Par exemple, certains scientifiques pensent que l'activité humaine n'a que peu de poids dans le rechauffement que nous constatons en ce moment, la terre ayant connu des variations bien plus considérables depuis la nuit des temps, ne sommes nous pas présomptueux à croire que nous sommes au centre de l'univers ?

La halakha :

La mitzva de Bal Tachrit est une des seule qui peut concerner l'écologie, car elle interdit tout gaspillage des ressources naturelles.
On a pas le droit de détruire c’est un programme d’économie. L'homme doit avoir la Total maitrise de sa consommation est de sa capacité de destruction.
C'est une question de responsabilité individuelle, (Sefer Ah’inou), une responsabilité totale, il n’y a pas de petit gâchi même un grain de moutarde.
Bal Tchrit se base sur  Deut 20/19  qui interdit de détruire un arbre fruitier  en temps de guerre

 יט כִּי-תָצוּר אֶל-עִיר יָמִים רַבִּים לְהִלָּחֵם עָלֶיהָ לְתָפְשָׂהּ, לֹא-תַשְׁחִית אֶת-עֵצָהּ לִנְדֹּחַ עָלָיו גַּרְזֶן--כִּי מִמֶּנּוּ תֹאכֵל, וְאֹתוֹ לֹא תִכְרֹת: כִּי הָאָדָם עֵץ הַשָּׂדֶה, לָבֹא מִפָּנֶיךָ בַּמָּצוֹר. כ רַק עֵץ אֲשֶׁר-תֵּדַע, כִּי-לֹא-עֵץ מַאֲכָל הוּא--אֹתוֹ תַשְׁחִית, וְכָרָתָּ; וּבָנִיתָ מָצוֹר, עַל-הָעִיר אֲשֶׁר-הִוא עֹשָׂה עִמְּךָ מִלְחָמָה--עַד רִדְתָּהּ. {פ}

19 Si tu es arrêté longtemps au siège d'une ville que tu attaques pour t'en rendre maître, tu ne dois cependant pas en détruire les arbres en portant sur eux la cognée: ce sont eux qui te nourrissent, tu ne dois pas les abattre. Oui, l'arbre du champ c'est l'homme même, tu l'épargneras dans les travaux du siège. 
20 Seulement, l'arbre que tu sauras n'être pas un arbre fruitier, celui-là tu peux le sacrifier et l'abattre, pour l'employer à des travaux de siège contre la ville qui est en guerre avec toi, jusqu'à ce qu'elle succombe.

Lorsque le verset précise : « Est-il homme, arbre du champ, pour être pour toi un assiégé ? ». Ainsi, cette distinction entre les arbres fruitiers — « ilané mahakhal » —  et ceux qui ne produisent pas de fruits — « ilané sérék » (arbres stériles) — a été faite en fonction de la relation de l’homme à l’arbre : l’homme n’est pas « arbre du champ » (fruitier) par conséquent il ne peut « être pour toi un assiégé ». L’arbre « stériles », en revanche, est mis en relation par le verset avec l’homme dans une perspective de combat.

Rachi'  explique dans son commentaire le terme       , כי ki phonétiquement, qui exprime en hébreu la comparaison et le dilemme. L'arbre des champs est alors comparé à l`homme, ce qui confère à la vie de 1`arbre une importance aussi grande que la vie de l’homme.

A l’origine l'iinterdiction ne concernait que les arbres fruitiers, le talmud de Babylone l'a étendu à tout les biens matériels, à tout objet, la halakha se base sur le talmud de Babylone, même un grain de moutarde, il est interdit de le détruire. 
Le Rabbi de Berdichev  qu’il aimait tellement les créatures, qu’il évitait de marcher sur l’herbe qu’il ne supportait pas la plainte des herbes  écrasées.
Rav Kook marchait avec un ami, l’ami a arraché machinalement un feuille d’un arbre, il s’en est offusqué, il évitait de cueillir toute plante, pour chaque plante, il y avait  disait-il, un ange.? Arracher une feuille venait à perturber le monde spirituel , chaque plante à quelque chose à nous dire, chaque pierre comporte  un secret, et créature chante son propre chants.

Il est dit dans le Talmud, (traité Soucca 29a) que lorsque sur Terre, on abat les arbres bons – qui promettent des fruits – au ciel, les luminaires, soleil et lune, s’éclipsent, s’assombrissent.
Interprétant ce texte, Rachi dit que ceux qui coupent ces arbres, donnent un coup de pied au Créateur et à sa bénédiction pour le monde. Certes, c’est l’humanité tout entière qui est concernée par leur acte.
Le Midrach embrasse l’arbre abattu, compatit avec sa souffrance et sa solitude :
« Lorsqu’on abat l’arbre fruitier, son cri va d’un bout à l’autre du monde, mais ce cri ne s’entend pas ». (Chapitres de Rabbi Eliezer) Néanmoins, le cri de l’arbre abattu retentit dans l’espace. L’entendrons-nous ? L’embrasserons-nous ?
Comment ?
Le Midrach nous raconte : Lorsque

 

D.ieu créa le premier être humain, il l’a amené voir tous les arbres du jardin d’Eden et lui a dit : « Regarde Mes œuvres comme elles sont belles et louables. Tout ce que J’ai créé, c’est pour toi que Je l’ai créé. Fais attention de ne pas abîmer et de ne pas détruire Ma création, car si tu l’abîmes, il n’y aura personne après toi pour la réparer ». (Qoélet Rabba)

Comment réparer la destruction de l’arbre ? Comment recoller les déchirures du jardin ? Comment apaiser le cri du sang s’élevant de la terre ? Peut-être en plantant sur cette terre des arbres qui produiront branchages et feuillages, qui porteront des fruits beaux et louables, qui chanteront la gloire de la création.
Puisse la mémoire d’Ilan Halimi, assassiné le jour de Tou Bichvathêtre plantée dans ce monde ; puisse son âme trouver repos au jardin d’Eden, parmi ses arbres. 

Mais est-ce Dieu ou l'homme qui est responsable des dérèglements climatiques ?

Avec l’analyse orthodoxe classique, la partie hagada ne fonctionne que si je prêt à relire les texte avec une nouvelle théologique qui admet que l’homme est au centre, elle rejette l’idée que c’est Dieu qui est responsable du climat en fonction de l’application des mitzvots 
C’est l’homme qui va se punir lui-même car il ne respecte pas la nature.
Ce n’est pas dieu qui va punir l’homme , c’est l’homme qui va se punir lui-même : Il y a donc incompatibilité

Bat Tachrit ne s’applique qu’à des choses dont je n’ai pas besoin, mais si je démontre que j’ai besoin de détruire la forêt amazonienne pour faire de la pâte à papier, je ne gaspille pas, j’exploite
De la même façon, cet interdit je pourrais toujours l’utiliser, j’ai besoin d’une grosse voiture, je ne gaspille pas. 
La plupart des rabbins ne présentent pas de programme écologiques en Israël

La Hallaha n’a pas de vision universelle, elle s’applique aux juifs, les brésiliens peuvent détruire la forêt, le judaïsme n’a plus grand-chose à dire, ce sont les goyim qui font ainsi
La cacherouth tient une part énorme dans la littérature, mais le reste est ignoré, le choulh’ane arouh de Joseph Caro ne parle pas écologie, résumé du Tour qui ne traite pas du Bal Tachrit, le Tour ne reprend les mitzvots de Maïmonide

Il y a des mitsvoths qui ont une belle carrière, mais Bal tachrit a une carrière médiocre.

 

 

   
 

Sources :