facebook

 

Mivy décoiffe,
car il a été conçu par un chauve !

m'écrire : a   adresse : https://www.mivy.fr/


Un voyage dans l'émotion

Première partie





Samedi, 20-sep-14
Pour réagir, ou s'abonner à la liste de diffusion


contactez moi vite : michel.levy@orange.fr


Pour naviguer, cliquez sur le nez
historique => journal 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 2022 2023
trefle
  Un circuit en voiture nous a permis de découvrir une partie de la vieille Europe que nous ne connaissions pas, parti de Dijon, nous sommes allé à Heildelberg, puis Bayreuth, Marianske Lazné, Limerek, Prague, Cesky Krumlov, saltzburg et Dijon... quel voyage ! ! nous vous invitons à le partager avec nous.
 

La République Tchèque ne figure généralement pas sur les catalogues des voyagistes, on peut trouver des week end à Prague, quelques rares tours en autocar en Bohème du Sud, et c'est à peu près tout, aussi je me suis déguisé en organisateur de voyage, et profitant d'une belle voiture toute neuve mon épouse et moi avons quitté la cité des Ducs de Bourgogne pour la vie de Bohème.

Première halte à Strasbourg, où mon père est enterré, rue Clause, dans un petit cimetière juif privé et bien entretenu, ce devoir de fidèlité est un excellent prétexte pour rendre visite à des proches bien vivants, et échanger avec eux nos joies et nos peines. Puis nous pris la route, retrouvé le Rhin, et perdu la liaison internet.


Un repas en famille à la brasserie Flo... voyez le décor et le garçon !

Heidelberg


Nous redoutions un peu l'Allemagne, non pas en raison d'un passé dramatique, mais parce que nos cousins germains ont une prédilection pour la viande de cochon, ce qu'un bon juif n'apprécie guère. Nos craintes se sont vite envolées, on trouve partout des pizzérias, et la cuisine européenne s'harmonise lentement. Au château d'Heidelberg nous nous sommes sentis moins seuls, grâce à un groupe de touristes israéliens. Leur guide parlait hébreu, on y comprenait rien, mais la présence de cette langue, a été ressenti comme un rayon de soleil rafraîchissant sous la canicule d'une journée d'orage.

 

Le chevalier et son château, en bas, la pharmacie

La ville est très agréable,avec ses rues pietonnes, ses magasins, ses petits recoins de calme où on peut trouver de super glaces, mais pour dormir, nous avons préféré le calme de Wilheilmsfeld à 10 kilomètres. Si notre "penzion" était bien agréable, le parking lui, était problématique, et j'ai trouvé sur ma voiture des petits mots du genre " Scheise Gepark" ou "Shitting parking"... en me garant mieux, j'ai eu le plaisir d'accroche un véhicule utilitaire qui avait eu la bonne idée de se placer en face de moi. Heureusement, la nature était là pour nous consoler, et le restaurant du village, avec vue panoramique sur la nature (voir photo ci dessous) était là pour nous consoller. A ma plus grande satisfaction, c'était bon, léger, et très bien présenté.

 

La victoire de l'Allemagne lors de la coupe du monde football a laissé des traces, de nombreuses voitures avaient peint en noir, jaune, rouge leurs rétroviseurs, on voyait encore des drapeaux aux fenêtres. Un patissier avait laissé le stade de foot en bonbons

Si à Heidelberg, j'ai vu beaucoup de drapeaux allemands, je n'ai pas vu le drapeau étoilé européen.

le musée municipal d'Heidelberg vaut le détour

Mosbasch

Le lendemain, au cours d'une pose pipi dans la charmante petite ville de Mosbach dans le pays de Bade. En tentant de nous garer, nous avons été agressé par une dame, qui s'est précipité vers nous, elle parlait vite, et nous étions inquiets de sa véhémence, elle voulait nous offrir son ticket de parking non totalement utilisé. Quand elle nous lira, elle saura que nous lui sommes très reconnaissants !

En visitant la ville, nous avons été attiré par la Synagoguenplatz.

traces de la synagogue de Mosbach

Il ne restait de la Shule qu'un petit monument, indiquant le lieu, et tout autour, une nuée de petites têtes blondes, sorties soit de leur école, soit d'un centre aéré, qui devaient répondre à un quiz justifiant leurs connaissances sur la synagogue et son histoire.

La ville de Mosbach ressemble aux villes alsaciennes, et la municipalité avait placé de mannequins très réalistes, un peu plus grand que de nature dans le centre ville, et chacun pouvait s'y mesurer, et voir combien de crèmes glacées il devant avaller pour avoir le bon embonpoint.

Rothenburg ob der Tauber

Rothenburg est un haut lieu du tourisme Allemand, cette ville fortifiée est restée intacte, nous y avons cassé la croute profitant de l'hospitalité d'un hôtel qui avait le wifi... très pratique pour communiquer avec nos enfants qui étaient les uns en Bretagne, et les autres en Israël.

Nous avons passé la nuit à Gössweinstein, en pleine Suisse Franconienne, pas très loin de Bayreuth, dans le plus bel hôtel de notre voyage, je vous laisse rêver

Bayreuth

Et le lendemain matin, en route pour Bayreuth, la ville a souffert de la guerre, elle manquerait de charme sans ses artistes, les rues sont souvent animées de concertistes inattendus. Nous avons pu profiter d'un groupe venu de l'Est, qui nous ont ravi avec des voix extraordinaire et des instruments bizarres, je leur ai acheté un CD, il n'était pas mal, mais tellement moins bon que ce que nous avions écouté ! ! ils avaient tellement de progrès depuis ce premier disque ! !
Des statues décorent les rues, toute la ville est pleine de salles de spectacles qui sont rarement bons marchés. Ici on voit des drapeaux européens, Bayreuth est une ville ouverte sur l'Europe. Nous nous sommes assis à la terrasse d'un café, et avons dégusté une superbe coupe aux fruits dont je vous transmets la photo, uniquement question de vous faire baver.

Une surprise sur la route, Tirschenreuth, annonce déjà la Tchéquie

Cette année, à Marienbad

En arrivant en République Tchèque, on voit de suite la différence, les routes sont moins larges, les paysages moins bien léchés, les premiers villages traversés sont sans beauté, mais on ne sent pas vraiment la misère, on pourrait se croire en France dans des régions rurales pauvres. Nous avons serpenté jusqu'à Mariánské Lázně, le nom de la station où nous avions réservé une chambre dans un hôtel petit, mais agréable. Il était facile à trouver, il suffisait de suivre les instructions du GPS, notre cher TOM TOM, il nous a fait traverser les faubourgs de la ville, et grimper... grimper... grimper jusque dans une petite rue en haut de la station, nous avons suivi la rue en cherchant l'hôtel jusqu'au terminus dans les bois... il n'y avait manifestement pas d'hôtel dans la rue.

Alors nous avons fait demi tour, et vu sur une maison très coquette, l'inscription "pension Georges", et à ce moment là un solide gaillard en est sorti et nous a demandé si nous étions français ?.... nous étions arrivé.

Nous avions pour nous le second étage, chambre, salle de douche, wc et un petit coin cuisine, tous les matin, on nous déposait le petit déjeuner dans l'entrée, et on nous a offert une grand bouteille d'eau minérale locale et un bouteille de bière Pils, de taille petite pour un tchèque, mais grande pour un français.

 

La station thermale de Mariánské Lázně n'a rien perdu de son charme, beaucoup plus agréable et moins chère que Karlovy Vary (ex Karlsbad), on y trouve des glaces à vous couper le souffle, des Strudel comme il n'y en pas à Vienne, et de la chantilly qui ferait honte à la barbe du père Noël. Une stèle couverte de cailloux déposés par des touristes signale l'emplacement de l'ancienne synagogue détruite par les nazis. C'est dans le petit train touristique qui fait le tour de la ville que nous l'avons découvert, le guide l'a mentionné, en tchèque bien sûr, et nos voisines ont longuement commenté, elles parlaient Russe, et le mot synagogua revenait souvent dans leur dialogue. Le petit train a fait une halte dans une guinguette au milieu d'un parc splendide en haut de la ville, "on" nous avait dit qu'il y avait dix minutes de pause, alors nous avons papillonné à la recherche de belles photos. A notre retour, il n'y avait plus que les deux touristes russes qui attendait, le petit train suivant, "on" nous avait oublié.
En fait de Russes, elles étaient israéliennes, nous avons partagé un repas "en famille", et compati avec une de nos nouvelles amies qui faisait une cure ici, et tenait tellement à manger cachère, qu'elle cherchait désespérément du poisson cuit "Al haèche" sur le grill...
La truite ne l'était pas, mais on a fait comme si.

La station peut se résumer en une grande avenue, bordée d'un côté par des magasins et des hôtels, et de l'autre par des jardins, l'avenue monte aux "Arcades", où se trouvent les sources.


On trouve des sacs multicolores de toute beauté, en face du psrc
Les grands hôtels de Marianske Lazné laissent rêveurs

Le soir la fontaine des colonnades s'illumine, et change de forme et de couleur en fonction de la musique, les curistes accourent de plus en plus nombreux


Des hôtels particuliers sont parfois perchés sur les hauteurs
 
L'église orthodoxe rappelle la présence russe, j'ai été frappé par la ferveur des fidèles

Karlovy Vary

L'ancienne Karlsbad est à une cinquantaine de kilomètres de Marikanske Lazne, les deux villes sont très différentes, d'abord par leur taille, Marianske est plus petite, plus isolée, et aussi par leur richesse, Karlovy Vary reçoit davantage de russes fortunés, et on y trouve une avenue bordée de bijoutiers, de quoi faire rêver tous les gangsters du monde.

C'est là aussi que la cour d'Autriche venait prendre les eaux, et il y a de beaux restes

 

Une glace dans le palais des thermes permet d'admirer le plafond

Certains monuments sont encore en restauration
A côté une étoile de david sur un monument, l'étoile n'est pas nécessairement un symbole juif.

Nous sommes arrivé à Karlovy Vary par un jour de grande chaleur avant orage, il était très tard, aussi, toujours fidèles à la restauration nationale, nous avons cherché où manger. nous avons été attiré par un hôtel-restaurant bien placé dans un jardin, nous nous sommes installés, rapidement rassuré par les drapeaux qui étaient posés à l'entrée, on voyait bien en évidence les drapeaux israéliens et arméniens deux pays qui sont chers à mon cœur. Effectivement, la cuisine venait du Caucase, un peu chère, mais nous étions averti. Vu que nous avions déjà fait une cure de gâteaux, on a demandé un fruit, et un café, les deux furent servi à l'arménienne, comme le montrent les photos ci dessous.

 

Le fruit bizarre est une pomme découpée avec art. Tout était parfait... jusqu'au moment de l'addition, 20 € les fruits, ils sont subitement devenus bien indigestes.
A la sortie de la ville, Beethoven vous salue, pour vous montrer qu'il y a des choses plus importantes dans la vie !

Le Musée de la porcelaine

En route pour Prague, notre regard a été attiré par un musée de la porcelaine dans un château à klášterec nad ohří , Nous y avons vu de très beaux objets, en particulier des biscuits.

Nous avons alors traversé le Nord de la République Tchèque, franchi l'Elbe, qui est déjà un fleuve important, traversé des zones industrielles, et la faim aidant, nous avons fini par nous arrêter bien tard, dans un petit restaurant ouvrier providentiel, 4 € le repas ! il n 'y avait bien sûr pas un seul touriste a quelques kilomètres à la ronde, alors la conversation en langue des signes, mâtiné d'allemand et d'anglais nous a permis de bien sympathiser avec les patrons.

La cuisine tchèque est sûrement très variée, le repas traditionnel se compose d'un ragoût qui peut être à base de porc, de bœuf (goulasch) ou de canard, il est accompagné de choux rouge et blancs cuits dans une sauce aigre douce, et le doux l'emporte très largement. Dans la sauce on met des tranches de pain blanc sans croute, taché en son milieu par des zones de pain noir. Ce pain sert à saucer, il est très utile, car on ne sert pas de pain à table, à moins de le demander expressément. A table on boit de la bière, dans de bocs d'un demi litre,

Česká Kamenice

En traversant Česká Kamenice sur la route de Limerek ou nous avions réservé une chambre dans une penzion, nous avons été attiré par un dôme vert entouré de statues

Cela ressemblait à un couvent, on ne pouvait pas y entrer, par contre, un autre temple était situé juste à côté, un petit restaurant où nous sommes entré pour le goûter... c'était l'endroit où ils ne servaient pas de strudel. Par contre, on nous a proposé des beignets aux pommes avec crème et glace, et un dessert aux pruneaux à la cannelle mi cuit dont nous rêvons encore tous les jours. Le premier qui dit que je suis gourmand aura affaire à moi.

 

Liberec

Liberec est une ville industrielle, qui est un centre d'excursion vers les montagnes avoisinantes, mais qui ne drague pas trop les touristes, malgré son zoo que nous n'avons pas visité.

L'hôtel de ville est impressionnant, la ville est modeste, mais coquette, des artistes ont installé l'abri bus le plus original que j'ai rencontré jusqu'à présent. Sur la place centrale, on peut voir aussi de jolies choses. C'est dans cette ville que nous avons rencontré à la table d'à côté des champions de tennis hollandais, venus concourir à Limerec et à Prague. ils nous ont fait découvrir la soupe à l'ail, qui est servie dans un pain rond et rassis. En grattant le fond de son bol, on mange le pain. Au lieu de tremper son pain dans la soupe, on trempe la soupe dans le pain.

Et puis nous avons pris la route de Prague

Pour suivre la suite du voyage, cliquez ici

  Michel Lévy