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Mivy décoiffe,
car il a été conçu par un chauve !

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Un Voyage dans l'émotion
Seconde partie : Mnichovo et Prague

 


 

 

De Strasbourg à Mnichovo : Cliquez ici

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mis à jour le : 15 Septembre, 2016


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Vers Prague en passant par Mnichovo Hradiště

C'est en évitant les autoroutes et la route rapide que nous avons quitté Liberec, ce voyage à travers la campagne verdoyante nous a permis de tester les qualités du GPS TOM TOM incorporé dans notre voiture, ce charmant guide voulait absolument nous conduire sur l'autoroute, même, si nécessaire à contre sens. Nous ne l'avons pas écouté, et pris une route parallèle, qui nous a conduit dans des champs détrempés, si bien qu'après une manoeuvre malheureuse, nous avons pu mesurer la profondeur du fossé qui bordait le chemin. Heureusement, grâce au téléphone portable, nous avons pu appeler l'assistance qui nous a réorienté vers le 112, numéro universel des secours, et peu de temps après gendarmes et pompiers sont venus à notre secours. Des gens charmants et désintéressés, qui ont réussi à nous sortir de là sans blessure, ni dégât.

Le jeune pompier qui avait si gentillement conduit notre char hors du fossé, nous a indiqué le bon chemin, il fallait effectivement prendre un bout d'autoroute, et bifurquer ensuite, c'est ce que nous avons fait et sommes tombé sur le château de Mnichovo

 

C'est là que nous avons mangé, sous une chaleur annonçant l'orage, on voyait depuis notre table, la tour du château et la vie quotidienne d'une petite ville tchèque.

 

L'arrivée à Prague

J'avais réservé une chambre à l'hôtel Archibald rue Zitna, près du centre piétonnier, d'après le plan, je m'attendais à une large avenue bordée d'hôtels, en fait il était situé sur une artère très passante, à forte déclivité, et aucune ligne de bus ne passait à proximité. Le parking est problématique à Prague, l'hôtel était en zone bleue, c'est à dire que la plupart des places sont réservées aux riverains qui ont payé, et la fourrière est garantie pour les contrevenants. Il existe bien des places blanches, mais payantes, ce qui nécessite des aller et retour constant. Autre solution, réserver une place dans l'hôtel, mais la voiture coûte 20 € la nuit... tarif dissuasif, alors après avoir déposé les bagages à l'hôtel, j'ai cherché un parking près d'un métro.

La réceptionniste de l'hôtel m'a suggéré la station "Palmovka" où on trouve un parking gardé. En fait de parking, c'était un terrain vague où quatre voitures se battaient en duel, au fond une guérite, et une personne se morfondait en attendant le client. Tout autour du terrain vague, la ville était dense, et d'innombrables voitures étaient en stationnement, j'y pris ma place, les voitures étaient en général en bon état, on ne voyait pas trace de vandalisme, et la mienne ne dépareillait pas, j'ai donc décidé de me garer comme les pragois, loin du centre, sans payer, et ce fut une excellente idée, j'ai retrouvé ma voiture intacte et sans contravention.

Tout près de la station de métro, j'ai vu une synagogue qui semblait abandonnée, car des vitres étaient cassées

Il existe une autre synagogue dans le quartier, en très bon état, mais elle est transformée en temple Hussite.

Le métro de Prague est moderne, propre et confortable, on est étonné par la profondeur des lignes, elles ont été conçues comme refuge en temps de guerre.

Ce n'est que le lendemain que nous avons pu commencer la visite de la ville, les émotions et la fatigue du voyage nous ont fait apprécier l'air climatisé de la chambre d'hôtel, et le lendemain après un petit grand déjeuner, nous sommes partis à pied pour la grande aventure

 

 

Prague, le musée moderne

Le grand musée d'histoire de la ville de Prague était fermé, si bien que nous nous sommes retourné vers le musée moderne

Nous y avons vu toute une exposition sur la première guerre mondiale, vu du côté russe, des objets «art deco» , et aussi de curieuses marionettes représentant des personnes au type juif prononcé

 

 

Prague, la rue Václav Havel

C'est une très large avenue, les Champs Élysées Praguois, ils ont du musée jusqu'au Mustek, la place centrale carrefour des trams et du métro, l'avenue est bordée d'immeubles splendids, et on ne sait plus où porter les yeux, en haut, en bas... partout de l'animation, des sculptures, de la richesse et de la fantaisie.


 

*
 

Le château de Prague

Pragues est dominé par le château, il est tout en haut de la ville, et très facile d'accès par le tram 22. Il ne faut oublier le tram, nous nous sommes traînés, fatigués par de longues et merveilleuses déambulation à travers les trésors de la ville, alors que nous avions un tram qui nous conduisait tout près de l'hôtel ! ! le Tram 22 s'arrête en bas du château, il y avait une exposition sur Chagal, puis tout en haut tout près de l'entrée principale. Les touristes s'entassent, se pressent se bousculent, et c'est là que les pickpockets sévissent, je suis arrivé très léger au château, on m'avait volé mon porte monnaie qui pourtant était dans la poche avant de mon jean. Une occasion unique de faire connaissance avec la police, dont la politesse n'a d'égale que la lenteur exaspérante, enfin, nous n'allions pas gâcher nos vacances à causes des honnêtes voleurs, nous avons repris la visite du château des Rois de Bohème.

Le château est gardé, car il est le siège de la présidence de la République Tchèque

Il se compose de plusieurs bâtiments et de la cathédrale Saint Guy, c'est un peu comme la cité interdite, le palais est une ville au dessus de la ville.

 

La cathédrale Saint Guy

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Le pont Charles

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Sur le pont Charles, est errigé une étrange statue, elle représente le Christ en croix, entouré de phrase en hébreu, et on peut lire en haut "Kadosh" qui veut dire «saint»

En bas «Dieu des armées» , et sur chaque bras de la croix Saint. Il y a aussi les initiales latines INRI qui signifie : Jésus le Nazaréen, roi des Juifs.

Un Juif de Prague, Elias Backoffen, aurait manifesté son mépris, en passant devant le Crucifix et en 1696, le tribunal l'avait condamné alors à financer, en compensation de la diffamation, ce texte en lettres dorées.
Cette décision montre bien l'intolérance de l'époque, vu que le judaïsme ne peut pas accepter l'idée qu'un homme soit déifié, cet hommage sous la contrainte déshonore ceux qui l'ont imposé.

 

 

Les juifs de Prague

L'ancien quartier jujf de Prague a été détruit pendant la guerre, mais les principaux monuments ont été sauvés, en particulier l'Alt-Neue-Shule, la synagogue espagnole, le vieux cimetière où est enterré le Maharal de Prague. Toutes les visites sont payantes, et un circuit juif complet nécessite un certain budget que je n'étais pas décidé à mettre. Je comptais aller prier sur la tombe du Maharal, mais payer pour aller dans un cimetière était au dessus de mes forces. Philosophiquement, je comprends, je préfère que les gens paient, et que les bâtiments soient entretenus, plutôt qu'ils tombent en ruine ou soient transformés en garage, mais voir nos sanctuaires transformés en pompe à fric me met mal à l'aise.

Notre vieille communauté de Dijon est en perte de vitesse, car nos jeunes s'en vont les uns après les autres pour habiter Paris ou partent en Israël, nous avons aussi une très belle synagogue, je frémis à l'idée qu'un jour elle risque d'être praguisée, refaite à neuf et toute pimpante, et pleine de touristes.

L'ancien hôtel de ville juif possède une curieuse horloge, tournant à l'envers, et les chiffres sont des lettres hébraïques. Heureusement, on peut se promener dans les rues, et voir les monuments, dont la statue de Kafka à cheval sur un homme sans tête, et même y faire des rencontres extraordinaires, comme celle du Golem...


S'il existe dans la ville une communauté Massorti, et une petite communauté Libérale, la grande communauté est orthodoxe, elle compte 1400 membres, et se porte bien. Comme en France, les juifs tchèques habitent pour plus de 50 % dans la la capitale.

Le shabbat, il y a plusieurs offices, j'ai pu assister à la prière dans la synagogue du Jubilée, rue de Jérusalem. Il y a un autre office dans la Alte-Neue Shule.

Pour entrer, il faut montrer patte blanche, on m'a demandé des papiers d'identité que je n'avais pas, alors le vigile m'a posé toutes sortes de question, et en fin de compte m'a laissé entrer. L'office a lieu au premier étage, dans une salle petite, à côté du balcon des dames qui surplombe la grande synagogue. Cette petite salle est aussi richement peinte que la grande shule, ou que la façade extérieure, je ne puis vous la montrer, il aurait été indecent de photographier le shabbat pendant l'office ! ! Les dames étaient au balcon, une loge, comme dans un théâtre, au même niveau que les hommes, bien visibles mais dans un espace franchement séparé. L'assistance composée d'une trentaine de personnes était bien équilibrée, très peu d'enfant, et une pyramide des âges convenable, la prière ashkenaze, comme il se doit, a été très agréable à suivre, le public chantait juste, et on sentait une véritable participation de la salle au culte. Il y avait bien quelques rares touristes, en particulier un israélien qui a mené la prière un petit moment, mais la majorité était tchèque, et certains fidèles, parmis les plus absorbés par la prière semblaient être des convertis de fraiche date.

A la fin de l'office, nous avons eu droit à un kiddoush avec un excellent vin blanc cachère de Moravie, et en prime une drasha (commentaire de la thora) en tchèque, discours tellement profond que je n'en ai pas vu le fond, ni la surface d'ailleurs.

Profitant du discours, je me suis éclypsé pour admirer le temple, sans payer, le shabbat c'est gratuit, pour ceux qui assistent à l'office, je vous l'ai toujours dit, les juifs ont des combines !

 

Tous les plaisir de la ville

Prague est la ville des plaisir, le luxe raffiné et musical de la maison communal se prolonge dans la rue avec de multiples animations

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Une petite tenue qui plait à certains


Don Juan de Mozart en costume d'époque ! un opéra unique dans la ville où il fut crée.


La nourriture pragoise fait grossir


Et un ciel tout fou, cette photo n'a pas
été truquée !

Avant de quitter Prague, encore une merveille ou deux

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