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Convention du CRIF : Demain, les Juifs de France
le 20 novembre 2011

Vendredi, 26-Mar-2021

 

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La convention du CRIF a donné lieu à une série d'interventions, les unes plus passionnantes que les autres :

 

 

La convention

Le Crif a organisé dimanche 20 novembre 2011 à CAP21 dans le 15 ième arrondissement de Paris, une convention. J’ai eu la chance à mon retour d’Israël de pouvoir y assister, on annonçait 800 personnes, il y en a eu mille, et quatre cents autres ont été refusées faute de place.

Un  public majoritairement quinquagénaires, remplissait les salles. autantpublic féminin que masculin s'il ne comprenait que peu d'étudiants toutes les générations étaient bien représentées.   Une toute petite minorité de personnes affichait leur religiosité par une « kippa », et on ne voyait pas de barbus, sauf au stand du mouvement Habad, qui côtoyait les associations religieuses libérales ou massorti. Le Bnei Brith, la Wizo, « Judaïsme et liberté» avaient aussi une petite place. Ni le fonds social, ni le consistoire, les deux principales organisations du judaïsme français n’avaient de stand. Leurs fantômes se devinaient toutefois à travers les titres des ouvrages mis en vente, et la liste des conférenciers.

Deux ateliers ayant lieu en même temps il était impossible de tout suivre. à notre plus grande déception vu la qualité des orateurs, jugez donc, Claude Riveline, Frédéric Encel, Elisabeth Lévy, Alain Finkielkraut, Alexandre Adler, Bernard-Henri Lévy, Michel Gurfinkel, Jacques Tarnero, Gilles Bernheim etc... Les intervenants d'opinion divers n'avaient généralement que sept minutes pour s'exprimer, et des débats limités dans le temps ont permi à quelques rares privilégiés de poser des questions auxquels les orateurs ont répondu de leur mieux. Il n’y a pas eu de sujets tabous, tous ceux qui ont voulu s’exprimer ont pu le faire, par des SMS qui apparaissaient simultanément sur des écrans géants que les orateurs pouvaient également consulter.

Cette journée a montré que les accusation de monolithisme portées contre le CRIF ne tenaient pas, je suis parti convaincu que le conseil représente bien la quasi totalité des opinons du judaïsme français organisé.
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DÉFIS JUIFS, DÉFIS CITOYENS

Tel était le thème développé dans la salle une que je n’ai pas quitté de la journée. A mon arrivée, en retard comme d'habitude, Dov Maimon commentait avec un débit remarquable un diaporama diffusé sur grand écran.

Dov Maimon, un des rares barbus présent, est Chercheur à l'Institut dov maimonde planification d'une politique pour le peuple juif. (en anglais JPPI).  Né à Paris, Dov Maimon est diplômé du Technion (Haifa, Israel) et de la Sorbonne. Impliqué dans le social, il a également mis en place des programmes éducatifs à la tolérance entre directeurs d'écoles juives et arabes religieuses dans le cadre de Yesodot, Centre pour la Torah et la démocratie.

Dov Maimon a expliqué que les juifs en diaspora, ont quatre attitudes différentes :

  1. Celle de Noé, qui se réfugie dans l’Arche en attendant le déluge, en laissant l'humanité se noyer.
  2. Celle d’Abraham, qui ouvre sa tente à l’étranger et diffuse son message, et tente de sauver ses contemporains.
  3. Celle de celui qui mèner un profil bas et cherche à se faire oublier
  4. Celle qui s’assimile aux peuples ambiants et disparaît en tant que juifs

Les responsables du judaïsme, dans leur majorité, sont montés dans l’Arche de Noé, ils voient bien que le gros de leur communauté s'assimile, ou qu'ils cherchent à se faire oublier en menant une vie qui les conduira à l'assimilation. Les conséquences de cette politique risquent d'être la noyade de notre communauté, et la sauvegarde d'une petite élite. Les résultats démographiques sont catastrophiques pour la survie du judaïsme en diaspora. Avec un pourcentage énorme et grandissant de mariages mixtes, qu'on ne réussit pas à endiguer, notre communauté se montre incapable de récupérer ses enfants.
Les gens dans l' Arche se sentent en sécurité, ils ne s'inquiètent pas de voir que la majorité se sentant trop à l’étroit dans l’Arche préfère sauter par dessus bord pour gagner leur liberté. Vous trouverez ici l'exposé original que dov Maimon a transmis au CRIF début décembre 2011


Mais si l’Arche peut protéger contre une inondation les rares justes de notre génération, elle ne protège pas contre les tsunamis.
Des attaques très dangereuses se profilent contre nos pratiques religieuses, interdiction de l’abatage rituel en Hollande, menaces contre la circoncision dans les pays nordiques.

La bonne attitude serait celle d'Abraham, avoir une tente ouverte de chaque côté, pratiquer l'hospitalité, récupérer les enfants issus de mariages mixtes, être dans la société et convaincre. C'est cette politique qui est suivie par exemple en Grande Bretagne, où on a crée des commissions consusuelles qui apportent une vision d'un futur ouvert sur le monde. Les juifs ultra-orthodoxes britanniques ont compris que s'ils ne s'alliaient pas avec les réformés et les juifs laïques, ils ne pourraient pas défendre les financements publics de leurs écoles et de leurs synagogues et ils ont formé le Jewish Leadership Council. En résultat, le pourcentage d'enfant scolarisé dans les écoles juive augmente sans cesse et atteint les 80 %, et le nombre de mariage "mixte" est en recul. Aux Etats Unis également, on a réalisé d'excellents rapports, et on lance des idées "Marketing" pour revitaliser la communauté.

En visite en France après 33 ans passé à l'étranger, Dov Maïmon croit indispensable de repenser le "marché de l'économie de l'identité". Il faut que le judaïsme français connaisse ses souhaits d'avenir, et que le social, le religieux, le culturel travaillent ensemble la main dans la main sur un grand projet, sinon, notre communauté se réduira comme un une peau de chagrin, et nous perdrons toute influence.

Raphy Marciano , est directeur du Centre Communautaire de Paris, et fondateur de l'Institut Elie Wiesel, a rappelé le rôle du Centre Communautaire, qui refuse de se laisser enfermer dans des structures, et qui prône un judaïsme ouvert associant intelligence, solidarité et mémoire. Il a pour ambition de poursuivre le riche héritage du judaïsme français qui donné de nombreux maîtres, mais qui aujourd'hui est mis à mal par l'influence de courants beaucoup moins pluralistes.

Elie Korchia qui représentait Joel Mergui, président du consistoire central et de Paris, éméché a eu la délicate mission d'expliquer les positions actuelles de la principale institution religieuse de notre pays. Le consistoire est le service public de la communauté dit-il, en insistant sa convergence de vue avec les orateurs précédants. Mais lorsque qu'Elie Korchia affirme sans frémir salle2: "Personne ne souhaite au niveau du consistoire mettre dehors les enfants issus des mariages mixtes", ce fut un tollé dans la salle. Pour reprendre la main, l'orateur a parlé des efforts importants faits par le consistoire pour la jeunesse, par exemple la réouverture du centre Edmond Fleg où 250 personnes se rencontrent tous les jours, le mouvement de jeunesse Tikvatenou, ou encore le groupe Hazak qui fait la tournée des communauté de province dans l'espoir de les revitaliser.

Pour conclure la table ronde, Marc Zerbib a montré que notre communauté était menacée par deux risques, celui de ghéthoïsation, et celui de l'assimilation. Notre situation démographique n'est pas bonne, on estime à 180 000 le nombre de personnes qui fréquent la synagogue le soir de kippour, cette faiblesse n'empêche pas un risque de radicalisation d'une petite minorité.

Au cours des débats, les présidents des communautés libérales ont mis en avant les excellentes relations informelles qui existent entre elles et le consistoire, en contradiction avec le quasi boycott officiel, ils ont insisté sur la nécessité impérieuse de ponts et de passerelles, il faut une structure regroupant tout le monde, comme c'est le cas dans les pays anglo-saxons ou en Europe de l'Est. Elie Korchia a précisé que le consistoire n'était pas l'ultra orthodoxie, qu'il était ouvert au dialogue, mais dans le respect de la Halah'a

M Marcus a fait remarquer que la communauté juive française manquait était tournée vers Israël, et qu'elle devrait également s'appuyer sur les autres diasporas de l'Est et de l'Ouest.

CRIF
Conseil Représentatif des Institutions Juives de France
Akadem
Les conférences, seront probablement prochainement mis en ligne sur Akadem.
jppi
JPPI Réalise des études sur l'avenir du Judaïsme
consistoire
Consistoire Central, union des communauté de France

Peintures

Courriers

Humour

MONDIALISATION, ESPOIRS ET RISQUES POUR LE PEUPLE JUIF

Claude Riveline a élevé le débat au niveau du concept, ce fut un vibrant plaidoyer pour le judaïsme
C
ette table ronde a effectivement été dominée par Claude Rivlinel'exposé de Claude Riveline, professeur de gestion à l'école de Mines.La gestion, dit il est le résultat de l'affrontement entre les nomades et les sédentaires. Le commerçant est nomade, le fabriquant est sédentaire. Le maire ou les ministre est nomade, son staff est sédentaire. Abel est nomade, Caïn est sédentaire, comme d'ailleurs Rémus et Romolus les fondateurs légendaires de Rome. Cet affrontement est un des traits de l'humanité. Le Judaïsme veut réconcilier Cain et Abel. Abraham a vécu en nomade dès son départ de chez ses parents, et a fait sa formation chez les égyptiens très sédentaires pour apprendre à gérer. Le peuple juif est passé d'Egypte par le désert pour réapprendre le nomadisme, une fois dans le pays d'Israël, on lui réapprend le nomadisme, par les pèlerinages, et par l'année sabbatique qui redistribue les terres, question d'interdire l'enracinement. Dans l'histoire les sédentaires détestent les nomades et réciproquement.

Les juifs ont toujours été les autres des autres, pour les sédentaires, il est nomade, et pour les nomades, sédentaires. La sédentarisation d'Israël pose problème aux arabes nomades par tradition. J'ai fait le tour du monde en mangeant cachère, c'est à dire que j'ai emporté ma culture, ma sédentarité avec moi et mon nomadisme. Ce qui menace le peuple juif, c'est justement d'oublier ses racines. La menace est terrifiante, car un nomade perd sa culture, et se vide tandis qu'un sédentaire s'enferme et s' ankylose. Un juif qui perd ses racines, qui s'oublie devient... rien ! du creux ! Nous avons besoin de notre tradition pour rester les seuls nomades ayant la richesse des sédentaires.

Le judaïsme relie l'extrême universel, et l'extrême tribal, nos traditions sont plus anciennes et plus stables que les syndicats, le Séder a 2000 ans !
Nous nous interrogeons souvent pour essayer de comprendre pourquoi on ne nous aime pas, si vous saviez comme je m'en fout ! ! un antisémite est réversible, par exemple le président Sadate, au passé sulfureux devint un homme de paix. Un juif est porteur d'un message divin, pour cela on ne lui pardonne rien. Le niveau moral exigé d'Israël est à l'image de la libération de Guilad Shalid : Un contre mille vingt sept ! !

La parole juive devrait positiver, et être une lumière devant la mondialisation à la crise sociale, et c'est ce qui déplait, la cible des antisémites n'est pas l'individu, mais le judaïsme.

knobelMarc Knobel, chercheur au Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et rapporteur à la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) pour les questions de racisme sur le Net s’inquiète du «développement de la xénophobie, du racisme et de l’antisémitisme sur Internet». Il vise en particulier la «fachosphère» et «l’extrémisme islamiste». On peut s'étonner en France qu'elles soient diffusées, en particulier sur les bouquets FreeTV, ou Orange par exemple, des chaînes , Al MANAR, IQRA etc.. ces chaînes sont insupportables. Quand elles sont émises depuis la France, il est possible de faire appliquer la loi, mais quand elles émettent depuis des satellites et retransmises par internet, on ne peut rien faire.
Il faudrait arriver à des coopérations internationales, mais on en est loin

En conclusion, Raoul Ghozlan a montré la voie. Ce qui est important c'est notre valeur morale, cela ne nous éloigne pas forcément des autres, il existe d'autres spiritualités, et tout ce qui monte converge. Nous ne devons pas avoir peur des autres, c'est dans ce cadre qu'on profite de la mondialisation pour diffuser notre message, le CRIF est à l'origine du projet ALADIN, qui a pour but d'organiser une coopération intellectuelle entre arabes, perses et juif pour une meilleur connaissance réciproque en utilisant les moyens les plus modernes de communication. La mondialisation peut aussi permettre de rapprocher les peuples.

 
 
Aladin
Aladin : Appel à la conscience en arabe, hébreu et farsi
 

Quelle Attitude pour les juifs d'Europe face à la montée des populismes

 

Élisaient Lévy, Rédactrice en chef de Causer a dès l'entréeElisabeth Levy de jeu signalée son hésitation à venir, pour elle, il y a une légitimité à représenter les juifs de France, mais en tant que Lobby, il existe de nombreux lobby, arabes, pétroliers, producteurs, syndicats etc.. mais s'il se présente comme porte parole, cela devient dangereux. Il n'existe pas de parti des juifs, s'il y en avait, on aurait aussitôt des partis représentant les autres minorités, et vu notre nombre, le rapport de force serait évident à notre désavantage. Le juifs ne sont pas un groupe politique à part, ils sont une partie de la nation.

Le populisme recouvre un nombre de réalités très divers, il n'y a pas de rapport entre Geert Wilders, populiste hollandais, et son homologue hongrois Viktor Orban du parti Jobik. Ces mouvements critiquent l' immigration massive, et défendent l'unité nationale. Ils représentent aujourd'hui partout en Europe une part importante de l'opinion, je ne vois pas de quel droit on les priverait de parole. Je ne voterais pas pour Marine Le Pen, mais j'ai été choqué par le refus de l'inviter au micro des radios juives.

Le tournant multiculturel actuel, n'est pas ce que je souhaite pour la France, La différenciation n'est pas qu'une question de culture, un monde indifférencié risque de devenir totalitaire.

Jean Yves Camus est un Jean-Yves Camuschercheur, spécialiste de l'Extrême droite, ce qui me choque, dit-il c'est le titre de la convention : "Demain, les Juifs de France", ou de la table ronde "Juifs d'europe", nous ne sommes pas cela, mais nous sommes des Juifs Français et Européens. Nous aussi nous sommes le peuple.

L'extrême droite est dangereuse, car elle attaque le dessein démocratique, le mot "Populisme" est utilisé pour délégitimé une partie de l'opinion. La raison d'être de l'Etat, c'est la manifestation de la puissance, quand l'Etat n'assume plus son rôle, ce sont les pouvoirs occultes qui prennent le dessus. On risque de voir la concurrence des «communautés» et les organismes internationaux qui décideront au nom du peuple Français.

On constate que parmi les électeurs du Front National, il y a une très grande défiance vis à vis de l' État. On peut définir le populisme comme la défiance extrême vis à vis des corps constitués : députés, juges, établishement, il s'agit d'un mouvement appelant à une relation directe entre Le président, et son bon peuple. Le chef charismatique fasciste est un bon exemple de populisme.

Les partis politiques peuvent avoir des programmes qui ne nous enchantent guère, toutefois l'abstention est le premier péril. Les dangers entraînés par le retrait de l'État menaceront directement et en priorité notre communauté.

causeur
Journal en Ligne
metapedia
Portrait de Jean Yves Camus
 
Israël la bataille de l'opinion Yves threard

Yves Thréard est directeur adjoint à la rédaction du Figaro, Israël a-t-il perdu la bataille de l'opinion ? mais y a-t-il une bataille ? ? Les journalistes sont l'expression du pouvoir politique. La politique de la France est arabe depuis le Général de Gaulle. La presse n'est pas très favorable à Israël car les journalistes sont généralement de gauche et ont tendance à défendre le faible contre le fort, et les Palestiniens apparaissent faibles. Chez les jeunes, on constate un désintérêt croissant vis à vis du conflit israélo-palestinien.

La presse en général n'est pas très équilibrée, mais il faut aussi reconnaître qu'elle n'est pas aidée par l'attitude du gouvernement israélien ! Au Figaro, on fait de gros efforts d'objectivité.

Eric Marty écrivain et professeur de littérature contemporaine à l'université Denis-Diderot, Paris VII a parlé du boycott, il s'étonne qu'un pays aussi menacé qu'Israël soit le seul à faire l'objet de telles mesures, comme s'il était le pays le plus criminel du monde. Le boycott suspend le politique, c'est un acte de terreur. Lors des dernières élections régionales, certains ont été choqués devoir qu'un mouvement d'extrême gauche, le NPA, présentait une candidate qui portait le voile, affirmant par là sa foi musulmane. Mais personne n'a apparemment prêté attention au fait qu'elle portait également un keffieh autour du cou et qu'elle avait expliqué que son adhésion au NPA avait pour origine la campagne "antisioniste" de boycott à l'égard d'Israël. En votant pour cette candidate, votait-on pour le voile ou pour le keffieh ? Pour l'égalité entre les peuples ou pour la stigmatisation du seul Israël ? Pour les deux en même temps ? Un tel fait est profondément allégorique. Le boycott, c'est cela. C'est prendre avec le keffieh, le voile, ou inversement le voile avec le keffieh. Les boycotteurs vident les rayons cachères des grands magasin, même s'ils ne vendent que très peu de produits israéliens, l'antisémitisme n'est pas loin.
Voir exposé intégral ici

tarneroJacques Tarnero, est chercheur,à la Cité des sciences et de l'industrie (Paris), documentariste français. Il s'est spécialisé dans l'étude du racisme. Il a ressenti l'antisémitisme alors qu'au cours d'un repas entre ami, il a prononcé le nom d'Israël, lieu de ses vacances. Ce nom est devenu imprononçable, il n'existe pas, cela rejoint l'antisémitisme pour qui le peuple juif est illégitime. La doxa dominante et que les questions que «Le Nom de trop» pose ne veulent pas être entendues par la bien pensance qui a fait de l’accablement d’Israël (accompagné par une incessante conversation sur la Shoah) son paradigme intellectuel. Ce qui est stupéfiant c’est, au pays de l’impertinence intellectuelle auto proclamée, la complicité sur cette question – celle de l’accablement d’Israël- soit à ce point flagrante. Expliquer ceci est très difficile en France, j'ai écrit un livre, et malheureusement, aucun journaliste n'a accepté d'en parler. Effectivement, une recherche sur internet le confirme ! Il ne s'agit pas d'une question de droite ou de gauche, je suis de gauche, comme Eric Marty et des gens comme Stéphane Hessel marchent sur une imposture. Ceux qui menacent Israël nous menacent tous. L'effondrement politique de la gauche israélienne explique peut-être aussi un peu le désamour, mais cet effondrement est provisoire il est dû à des erreurs stratégiques devant le blocage du processus de paix.

Simone Harari, productrice de TV a réfléchi sur l'enthousiasme anti-israélien, cela peut s'expliquer dit-elle, car Israël a donné une image de force et c'est très mal vu, le pays est devenu le symbole de la droite. En plus, c'est un pays religieux, et on voit une idéologie compassionnelle dominer le monde médiatique. L'image est toujours plus forte que le réel même pour les journalistes.

Jean Luc Mano, conseiller en communication lui a répondu, qu'Israël se moquait de son image, et avait bien raison de le faire. La question fondamentale est la légitimité, pour Israël c'est un combat pour la survie, et chercher à séduire son adversaire est une tâche vouée à l'échec. Churchill n'a jamais cherché à séduire Hitler, mais à le combattre. Israël ne doit pas être dans la stratégie de la riposte. Son principal atout c'est... lui même ! qu'il parle de ses réalisation, de ses projets, Israël ne doit pas contrer les arguments de ses ennemis. Si nous sommes attaqués ce n'est pas par ce que nous ne sommes pas bien.

 

C'est après une pose, que la cloison séparant les deux salles s'est ouvert, et que nous étions plus de mille Gilles-bernheim_BHLpersonnes à pouvoir écouter Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France, et Bernard Henri Lévy, écrivain et diplomate à ses heures.

Gilles Bernheim a commencé par régler consciencieusement son micro, en expliquant que les problèmes techniques étaient toujours au dessus des problèmes intellectuels, puis il s'est lancé dans un exposé brillant qui a été interrompu par des applaudissements lorsqu'il a souhaité que les femmes aient une place honorable dans notre communauté.


Voici le texte officiel de l'intervention du Grand Rabbin de France

Q
uel nouveau défi pour les Juifs de France ?

Un défi, c’est un appel à un combat singulier. Parmi les nombreux combats qui sont les miens – les nôtres – :

  • la question des unions mixtes, dont les enfants ont peu de chance d’être élevés dans le judaïsme, mais aussi le fait que nombre de juifs sont sans aucune attache communautaire, sans aucun contact avec la Torah.

  • Et aussi une certaine déperdition du sens des responsabilités vis-à-vis des institutions : trop peu s’inscrivent, cotisent, participent aux assemblées ou veulent assumer des responsabilités ; effets de l’individualisme de notre temps ou attentes non satisfaites ?

  • Autre préoccupation et défi à relever, des maux sociaux qui sont aussi ceux de la société environnante : précarité des mariages et des situations, solitudes et pauvretés. Il y a là beaucoup à réfléchir et à travailler pour les responsables laïcs ou rabbiniques. Il faut qu'il naisse en France une vraie parole juive qui porte vie à celui qui l'entend. Il faut qu'elle soit formulée dans la modernité et dans la tradition.

  • Et puisque nous sommes ici pour réfléchir, deux questions se posent à nous. La question des mariages mixtes, elle est diverse. Certains enfants de mère juive sont juifs, parfois sans le savoir ; il faut aider à l’assumer. Certains autres, de père juif, ne le sont pas ; il faut le leur enseigner sans les blesser, leur permettre de l’accepter, éventuellement les orienter dans la toujours longue démarche de conversion s’ils le souhaitent.

    S’agissant des conjoints, les choses sont encore plus difficiles : que va faire celui ou celle qui fait retour au judaïsme du compagnon de sa vie, et que va-t-il faire de sa propre vie antérieure ?

    Que fait le conjoint non juif, qui n’est pas une non personne dans cette affaire ?

    Vous ne croirez pas, je pense, que c’est une échappatoire si je ne vous livre pas la solution toute faite ! Il n’y a que des cas particuliers, du travail, de l’écoute, de la parole.


Deuxième question : il n’y aura pas de frein à l’assimilation, sans respect réel de la femme juive.

Comment ne pas être heurté par le fait que, trop souvent, dans nos synagogues, le respect de la séparation entre les sexes pendant la prière selon la Halakha se traduise par un inutile confinement des femmes dans des locaux trop exigus, où elles voient mal, entendent mal, alors que dans le même temps elles sont de plus en plus nombreuses à vouloir vivre leur vie religieuse de manière active, responsable, instruite, dans la compréhension et l’approfondissement de leurs valeurs et de leur foi, dans la dignité ? Seule une prise en compte de la dignité et du respect réel de la femme juive peut garantir une transmission d’un judaïsme de qualité, dans une société où plus rien ne se transmet d’une génération à l’autre comme « autrefois » par la seule injonction du : « parce que c’est comme ça et que ça a toujours été comme ça ». (Tonnerre d'applaudissements ! )

Comment comprendre qu’en certains lieux soit barré aux femmes l’accès véritable au texte, à la connaissance et à l’autonomie dans l’étude de la Torah, alors qu’elles sont appelées à l’excellence dans la vie intellectuelle profane ? Seraient-elles majeures dans la vie profane, mineures dans la vie religieuse ? Je ne vous parle même pas ici de l’humiliation faite aux femmes dans les problèmes de « agounot » ?

Comment admettre que puisse leur être adressés trop souvent des propos infantilisants ou des enseignements au rabais sans qu’on craigne que ne soit ternie à leurs yeux la couronne de la Torah ?

Comment comprendre que des juifs, voire certains rabbins, peu nombreux je l’espère, puissent à ce point être obscurcis par une misogynie qui ne doit rien à la Torah ni à la Halakha, pour méconnaître à ce point la réalité intime sociale, professionnelle de la femme qui est en face d’eux, sans qu’ils aient à en rougir ?

Il importe donc que naisse une vraie parole de vie : je veux dire pabernheimr là une parole non seulement vécue par celui qui l’a dite, mais encore qui porte vie à celui qui l’entend. Il faut donc que les véritables questions et inquiétudes que posent la culture, la société et la religion soient formulées dans les catégories de la modernité et dans celles de la Tradition. Pour notre part, au sein du Consistoire et pour tous les Juifs de France, par la parole, par l’action et par l’écriture, nous nous y employons chaque jour.

Les Quatre défis


J’en reviens aux défis des Juifs de France. Permettez-moi dans le temps très court qui nous est imparti, Bernard-Henri Lévy et moi, de citer quatre défis : celui de la laïcité, celui des religions facteurs de paix ou de guerre, celui du devoir de mémoire et celui du sionisme ; sans pour autant répéter des choses déjà dites tout au long de cette riche journée.

- Premier défi, celui de la laïcité. Pour récuser d’abord le laïcisme mou ou militant qui se revendique d’une idée simpliste, à savoir que tous les gens sont pareils et tous les gens sont comme nous, comment dessiner les voies d’une laïcité de paix, à l’opposé de ce laïcisme mou ou de combat ? Permettez-moi de mentionner une anecdote rapportée et commentée par le Professeur Claude Riveline dans son ouvrage La laïcité dépassée. Un journaliste demanda un jour à Marcel Pagnol comment il expliquait le triomphe de sa pièce Marius au Japon.

« Qu’est-ce qu’on peut comprendre là-bas des petites soucis domestiques du vieux port de Marseille ? » « Monsieur, lui a répondu Pagnol, je pense que pour être de partout, il faut d’abord être de quelque part ».

Bien loin de souhaiter que tous les hommes se ressemblent, il convient de les aider à s’installer dans leurs paysages, leurs histoires, leurs fratries, mais en leur apprenant à souhaiter le même épanouissement à ceux qui n’ont pas le même paysage ni la même histoire.

C’est aussi cela le combat pour une laïcité de paix.

Pour Claude Riveline, il y a une autre façon de le dire : au siècle des Lumières, on croyait que les hommes avaient des problèmes différents mais que les bonnes réponses, fruit de la raison universelle, étaient partout les mêmes. Les mésaventures de la raison et de la montée des revendications identitaires font apparaître une conclusion inverse : les hommes ont partout les mêmes problèmes, mais les solutions adaptées sont locales. Une laïcité de paix est une société où chacun est encouragé à trouver ses réponses et à aider les autres à trouver les leurs. A l’image de Joseph en Égypte…

Permettez-moi ici une courte parenthèse. Dans le cadre de la société française, et aussi en Europe, on parle beaucoup de la souffrance des animaux lors de l’abattage rituel (« shehita ») et des restrictions que l’on se doit d’apporter à l’abattage rituel par l’étourdissement de l’animal en vue de diminuer sa souffrance, ce qui peut conduire à terme à l’interdiction de la « shehita ».

Je suis impressionné par les confusions de langage et l’usage totalement dévoyé qui est fait de la souffrance animale. La douleur animale existe – sans doute – lors de la « shehita », mais nous devons savoir en même temps que l’animal peut très peu souffrir ou ne pas souffrir du tout.

Là est le paradoxe car il n’y a peut-être pas de conscience de la souffrance chez l’animal.

D’où l’obligation de différencier l’animal de l’homme. Les animaux sont capables de s’auto mutiler mais ne sont pas capables de comprendre pourquoi ils ont mal, ils ne savent pas où ils ont mal, ni si ça va s’arrêter ou continuer. Contrairement à l’homme, l’animal n’a pas peut-être pas conscience de sa souffrance même si il y a douleur. Il nous appartient de ne pas galvauder l’expression souffrance animale, ni d’employer des mots à tort et à travers.

Je crois que la première fonction sociale que nous devons assigner à notre société, c’est la surveillance du langage dont l’impropriété n’est que le symptôme d’une crise culturelle ou religieuse, d’une dégradation de la société ou de la communauté, et de toute façon des valeurs.

- Deuxième défi : les religions, facteurs de paix ou de guerre ? La contribution des religions à la paix dépend d’abord de la paix entre les religions et de l’hospitalité qu’elles s’accordent les unes aux autres. C’est vrai que dans toutes les religions, l’hospitalité est sacrée.
Cependant l’histoire nous enseigne qu’entre les religions les lois de l’hospitalité sont souvent abolies, et c'est alors le rejet qui est sacré. Pourquoi ce blocage? Et surtout: comment dépasser les interdits doctrinaux et les peurs invétérées, pour permettre que la force et la saveur de l’hospitalité irriguent (enfin) la pratique du dialogue entre les religions?

Il faut d’abord insister sur le fait que le dialogue inter religieux est lui-même un acte religieux. Cela implique que l'expérience que nous faisons de notre propre religion nous ouvre sur un mystère dont nous n'avons pas la propriété exclusive. Même si nous sommes convaincus de toucher la vérité, nous ne l’épuisons pas. Pour exprimer cela d'une autre manière encore, je dirais que pour connaître une religion (et donc pour pouvoir en parler), il faut partager la vie de ceux qui croient en cette religion, comme nous y invite l’Amitié Judéo-Musulmane en ce jour. Or, un autre mot pour traduire ce que veut dire « partager la vie » est précisément le mot hospitalité. Cette démarche est une vertu juive fondamentale. Mais elle n’est pas une spécialité juive. Elle fait partie d’autres cultures religieuses. L’hospitalité entre les religions exige toujours l’action. D’où son importance pour le dialogue mais aussi comme modèle pour la paix entre tous les hommes. Et ça, c’est un vrai défi.

- Troisième défi : comment transmettre ce qui s’est passé à Auschwitz ? La réponse semble simple, c’est à l’enseignement de l’histoire d’assurer cette transmission. C’est ce que souhaitent survivants, associations de déportés, parents d’élèves, homme politiques. Et tous veulent que cet enseignement empêche le retour de pareille catastrophe. Alors si on veut « éduquer contre Auschwitz », l’extrême compassion pour les victimes est indispensable, incontournable. C’est vrai. Mais elle n’aide pas à comprendre et à faire comprendre comment on devient bourreau, pas plus que la bonne conscience ne prémunit contre les dérives des « hommes ordinaires ». Pour être efficace et dépasser la déploration morale, l’enseignement d’Auschwitz doit déboucher sur les questions suivantes : « Comment est-ce arrivé ? Quelles sont les circonstances politiques et historiques les plus précises qui ont rendu cela possible ? »

Disons le autrement – comme sait si bien le dire Georges Bensoussan : « si le discours sur Auschwitz reste cantonné au domaine de la morale, si le lien n’est pas fait à une réalité quotidienne qui permet d’éclairer comment des “hommes ordinaires” peuvent, le jour venu, se transformer en salauds, alors la leçon tourne à vide. Nous nous confortons dans l’idée que le “devoir de mémoire”, à l’instar des pieuses édifications, nous a rendus vertueux, quand nous savons, en réalité, que si notre cadre de vie devait un jour être bouleversé, la digue qui nous protégerait de la banalisation du mal est bien frêle. »

- Quatrième et dernier défi : qu’est-ce que le sionisme, dont nous sommes à juste titre si fiers ? C’est la seule utopie du XXe siècle qui ait réussi, la seule à avoir suscité un homme nouveau sans produire un monstre. Mais c’est aussi un humanisme qui offre à tous les peuples des raisons de croire en eux-mêmes. Le sionisme atteste, par l’exemple, qu’aucune oppression n’est irrémédiable, qu’aucun désert n’est stérile à jamais et que l’espoir est toujours justifié. Il est une région de l’esprit autant que de l’espace: idée de l’Homme et de ses droits, patiemment bâtie en Orient au moment même où, dans ces tragiques années 1930 et 40, elle s’effondrait en Occident.

Il n’est pas possible de conclure un questionnement aussi exigeant que celui qui nous a été confié par le CRIF. Le seul défi que nous puissions relever, c’est de ne pas éluder ces nombreux défis. A l’image du Patriarche Jacob, qui n’a été appelé Israël que parce qu’il a lutté avec l’ange, toute la nuit, et qu’il n’a pas cédé sur son identité.

Ce qui nous est demandé ici, et pour demain, c’est de ne pas céder sur notre identité.

Gilles Bernheim Grand Rabbin de France

Débat : J'ai retenu ces quelques idées du Grand Rabbin au cours des questions réponses :

* Nous ne pouvons pas être que pour nous, quand on parle du peuple de l'élection, ce n'es pas un privilège, mais des contraintes. Je ne m'associe jamais avec ceux qui méprisent Israël ou qui en attendent de trop. Quand je suis mécontent, et cela arrive, j'écris directement à tel ministre, à tel fonctionnaire, ou à tel dirigeant.

* La pratique rabbinique a parfois adopté des attitudes qui n'étaient pas demandées par la Halakha, et ceci depuis des siècles. Je m'emploi a faire vivre la Thora dans la cité, mais cela prend du temps, il ne sert à rien de brusquer les choses, il y a de fortes réticences au sein même du rabbinat, l'efficacité demande de la réflexion, de la conviction, beaucoup d'écoute et beaucoup de temps.

* Le Tout puissant n'a pas de secrétariat qui puisse expliquer ses décisions, nul ne connaît la pensée divine. Pourquoi Auschwitz ? il n'y a pas de réponse théologique. Si on apportait une réponse, cela voudrait dire que l'homme se prend pour D ieu.

Intervention de Bernard Henri Lévy

Il m'est arrivé, pendant huit mois une aventure peu banale, cette aventure, je l'ai faite comme français, croyant en l'universalité des droits de l'homme. C'était la tentation de se porter au secours des victimes. Je ne suis pas un homme politique, ma posture est morale. Il n'existe pas de déterminisme, les masses arabes peuvent vivre autrement que soumises à des tyrans. J'ai pensé à Jan Karski, ce résistant polonais, catholique s'est rendu dans le Guetho de Varsovie, et s'est rendu compte de l'abomination. Il est parti à Londres pour demander aux anglais d'intervenir, on lui a répondu : « On s'occupe d'abord des nazis, et après des juifs » . Karski a répondu « Mais après, il n'y aura plus de juifs ! » , son interlocuteur anglais lui aurait dit « Tant mieux, on aura moins d'ennuis ! ».

C'est en tant que Juif que j'ai contribué à définir les fronts militairesBHL, je ne l'aurais pas fait si je n'avais pas été juif. A Benghazi, devant des représentant de toutes les tribus de Libye, je leur ai dit : « Je m'appelle Lévy, fils de Lévy, je suis aussi le fils d'une tribu, une des plus vieille tribu du monde», j'ai porté ce nom en fidélité à celui d'Israël.

Bien sûr que j'étais inquiet devant ces soulèvements, mais Livni, Netanyahu, Liebermann, Barak, tous disent que ces soulèvements doivent être accueillis avec faveur. Le régime Khadafi était un des pire ennemi d' Israël, j'ai pensé à la situation pendant tous ces mois, à 19 ans, je souhaitais m'engager dans l'armée d'Israël, en 2006 j'étais au Liban, je suis allé à Gaza. Partout, il y avait des dictatures, et on ne pouvait pas tendre la main à nos ennemis. J'ai pensé qu'il n'existe pas de guerre entre deux démocraties.

La sécurité d'Israël serait bien précaire, si elle reposait sur des tyrans corrompus et détestés. Les traités doivent être proposés avec des démocraties. En Libye, j'ai fait le nécessaire pour pour ces hommes, Israël commence à être dédiabolisée. C'est à cette occasion que le défi autour du nom "juif" peut être tenté. Dans un pays, la France, des intellectuels juifs sont venus porter main forte contre l'oppression. Serons nous payés de notre effort ? Cela n'est plus notre problème, au moins nous aurons tenté.

Avant, nous avions le choix entre dictature ou islamisme, aujourd'hui, ce sera les islamistes ou la démocratie, l'islamisme est une réalité qui peut se fracturer, j'ai eu une nuit de conversation avec Al Hassadi; le pire des islamistes, proche d'Al Quaïda. On a parlé de tout, je lui ai expliqué pourquoi j'avais soutenu la révolution, après six heures de discussions, cet homme a été ébranlé, sa vision de la guerre des civilisation n'était plus la même. Nous n'avancerons pas vite, car nous avons derrière nous des siècles et des siècles d'inertie. Nous sommes en guerre avec des hommes, des gouvernements, des organisations mais pas avec des civilisations. Nous sommes gardien des valeurs définies par M le Grand Rabbin, on ne nous enfermera dans ce rôle d'opposition aux arabes.

Nicolas Sarkozy a décidé d'agir, il l'a fait presque seul. Sans l'accord de ses ministères, avec l'avis de l'armée et des journalistes qui étaient sur place contre l'avis du Quai d'Orsay, Il n'a été soutenu que par de rares personalités de droite ou de gauche, dont Martine Aubry qui sur ce point n'était pas d'accord avec la majorité du PS ou des verts. Ce sont quelques individus qui ont fait l'histoire !

prasqquier Pour conclure les débats, Richard Prasquier, Président du CRIF s'est félicité de la bonne tenue de la journée.

Notre judaïsme va vers l'universel, mais en empruntant des moyens spécifiques. Notre judaïsme est pluraliste, nous sommes attachés profondément à la laïcité et à ses valeurs ainsi qu'à l'Etat d'Israël.

Nous sommes inquiets en France de l'évolution de certains partis, comme les verts qui semblent avoir mis au premier rang de leurs préoccupation la détestation d'Israël.

Faisant échos au discours de BHL et en pensant aux révolutions arabes, il a cité Tocqueville, qu'il a été heureux en 1789 de voir les privilèges abolis, qu'il aurait été heureux en 1889 de voir la république s'installer, seulement voilà en 1793 il a été guillotiné. Nous savons qu'à long terme la démocratisation apportera la liberté, mais nous ne savons pas quelles étapes cette liberté va devoir passer avant de pouvoir s'épanouir.

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Notes prises par Michel Lévy, sauf pour l'intervention du Grand Rabbin Bernheim, où j'ai pu recopier l'original.

 

 
yves Threrard
Blog Le Figaro
 
 

 

 
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L'ouvrage de Jacques Tarnero occulté par la presse.
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Qui est Simone Harari ?
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Jean Luc Mano, coneeiller en communication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

bernheim
Blog du Grand Rabbin de France
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le Temps
Al Hassadi, islamiste proche d'Al Quaïda qu'a rencontré Bernard Henri Lévy
BHL
Blog de Bernard Henri Lévy